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Palais/ 02

La livraison de printemps du magazine du Palais de Tokyo illustre la programmation de l’institution en évoquant les expositions de Michel Blazy, Tatiana Trouvé ou Joe Coleman autour de la notion d’un monde «renversé» ou «inversé», constitué d’«antimatière».

Information

  • @2007
  • 21-951672-004
  • \5€
  • E100
  • Zoui
  • 4français / anglais
  • }210 L - 280 H

Présentation
Mark Alizart, Frédéric Grossi
Palais/ 02

Editorial de Marc-Olivier Wahler, directeur du Palais de Tokyo
«Les physiciens placent une courte barre horizontale au-dessus d’une lettre pour identifier les particules d’antimatière. S’inspirant librement de cette annotation, qui signale une forme d’inversion, le Palais de Tokyo propose «M. Nouvelles du monde renversé», un ensemble de projets traversés par l’idée de renversement.
De la cybernétique au situationnisme, en passant par la théorie de l’évolution et la physique quantique, ce deuxième numéro de Palais / Magazine propose un regard sur des œuvres qui se comportent comme des oscillateurs, des ponts ou des points de basculement du réel entre des polarités différentes.
« Le rapport a/b est tout entier non pas dans un nombre c tel que a/b=c mais dans le signe ( / ) qui sépare a et b« , disait Duchamp. L’art, entendu en ce sens, n’est plus un résultat ou un produit, mais la barre de fraction elle-même, le signe discret d’une transformation, l’opérateur de nombreux renversements.»

Ce second opus de Palais / s’articule autour des notions de renversement, d’antimatière et d’inversion. Il regroupe des projets artistiques et des œuvres qui constituent des nouvelles du monde renversé, comme autant de ponts ou de points de basculement du réel entre des polarités différentes (avec notamment les artistes contemporains Michel Blazy, Peter Coffin, Joe Coleman, Daniel Dewar & Grégory Gicquel, David Noonan et Tatiana Trouvé).
Au sommaire de ce magazine, figurent également un texte sur la Caverne de l’antimatière de l’artiste situationniste Pinot-Gallizio, par Laurent Jeanpierre, une contribution de l’astrophysicien Christophe Galfard, une carte blanche donnée à Make Magazine, magazine de bricolage américain, ainsi qu’une interview réalisée par le correspondant de l’agence Reuters dans le monde virtuel Second Life.