ART | EXPO

Artistes & Robots

05 Avr - 09 Juil 2018
Vernissage le 05 Avr 2018

L’exposition « Artistes & Robots » au Grand Palais, à Paris, s’intéresse au rapport entre art et robotique. Abordant l’installation, la peinture, la sculpture, les mobiles, le cinéma, la musique et le design, les œuvres, toutes créés à l’aide de programmes robotiques, s’inscrivent dans les réflexions actuelles sur l’intelligence artificielle.

L’exposition « Artistes & Robots » au Grand Palais réunit des installations, tableaux, sculptures, mobiles, films, créations musicales et pièces de design qui ont en commun d’avoir été créés à l’aide de programmes robotiques.

« Artistes & Robots » : les programmes informatiques mis au service de l’art

Plus qu’à une simple visite, c’est à une véritable expérience autour du rapport entre art et robotique qu’invite l’exposition. A travers une trentaine d’œuvres signées par des artistes contemporains pour la plupart et par quelques artistes visionnaires tels que Jean Tinguely, Nicolas Schöffer, Vera Molnar et Yannis Xenakis, le parcours propose de s’immerger dans le monde virtuel.

Abordant tous les médiums, l’installation, la peinture, la sculpture, les mobiles, le cinéma, la musique et le design, les œuvres résultent toutes de collaborations entre des artistes et des programmes informatiques. S’inscrivant dans les réflexions actuelles sur les robots et l’intelligence artificielle, l’exposition rappelle que l’utilisation accrue des machines concerne aussi le champ artistique et remet en question la condition même de l’œuvre d’art, de sa conception, sa production, sa diffusion, à son exposition, sa réception et sa conservation.

De Nicolas Schöffer et Jean Tinguely à ORLAN et Takashi Murakami

Le parcours est divisé en trois parties et commence avec celle intitulée « La machine à créer », dans laquelle la sculpture cybernétique à déplacement autonome CYSP 1 créée en 1956 par Nicolas Schöffer et la machine produisant des dessins Méta-Matic n°6, créée en 1959 par le pionnier de l’art cinétique Jean Tinguely, montrent que, dès les années 1950, les artistes ont commencé à bricoler des robots pour créer. L’exemple de pionniers que suivent des artistes contemporains comme Nam June Paik, Leonel Moura, Patrick Tresset, So Kanno et Takahiro Yamagu.

La deuxième partie, intitulée « L’œuvre programmée » présente des œuvres dans lesquelles le programme informatique et algorithmique est intégré, rendant ainsi invisible le robot : le film Cubic Limit de Manfred Mohr, la pièce musicale Mycenae Alpha de Iannis Xenakis, Structure de quadrilatères de Vera Molnar et des réalisations actuelles d’Elias Crespin, Pascal Dombis ou encore Miguel Chevalier. Ici, le savoir-faire est remplacé par la capacité des machines à générer des formes à l’infini et à entrer en interaction avec le corps des spectateurs. Enfin, avec « Le robot s’émancipe », des œuvres de Koji Fukada, ORLAN, Catherine Ikam et Louis Fléri, Takashi Murakami suggèrent l’existence de robots de plus en plus intelligents capables d’agir et de rivaliser avec l’humain mais aussi de fusionner avec lui.

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