ART | EXPO

Open 02

25 Mai - 20 Juil 2014
Vernissage le 24 Mai 2014

Dans les églises, une œuvre sculpturale de grande dimension est montée. Reprenant l’idée d’une structure visitable, à l’image d’un corridor empruntable, l’œuvre de Lang/Baumann travaille et déborde à la fois les espaces intérieurs et extérieurs du lieu. Tout ne fait plus qu’un et se réordonne, l’œil construisant là une nouvelle cartographie de l’in/out.

Lang/Baumann
Open #2

La programmation de Sabina Lang et Daniel Baumann aux églises s’inscrit dans le temps d’une saison visitée par les présences préalables, successives et «habitées» de David Douard, Lionel Estève et Wilfrid Almendra. Habitées par ce qui singularise chacune de leurs démarches respectives. Mais aussi habitantes des espaces du centre d’art puisque chacun des artistes a pu, a su tisser les conditions d’un propos, d’un dialogue partagé avec le lieu, avec le site.

À Chelles, l’exposition «Open #2» permet à Lang/Baumann de revenir sur une modalité d’appréhension et de travail d’un espace donné qui fut entamé en 2012, en Suisse à Berne. Elle ne constitue pas, dans leur vocabulaire artistique, ce dans quoi on pourrait se plaire, regardeur toujours trop impatient, à imaginer qu’ils seraient susceptibles de s’engager, autant que de nous engager. Pas de module, pas de Beautiful Wall, pas de Beautiful Floor ou de Street Painting.
Plutôt une traversée.

Celle qui s’accomplit au fil du cheminement du regard pris dans un aller-retour de mesure et démesure, au fil des pas engagés dans une galerie purement formelle.
L’appel de la lumière… Au coin un visible, un possible.
L’épreuve du déplacement donc.

Dans les églises, une œuvre sculpturale de grande dimension est montée. La morphologie complète ne se révélera qu’au terme de visibilités partielles, subtiles et accumulées.

Pour chaque visiteur, l’installation émergera dans le ressenti de ses extérieurs s’ajoutant à l’expérience de ses volumes intérieurs parcourus.

Reprenant l’idée d’une structure visitable, à l’image d’un corridor empruntable, d’un continuum sensible, l’œuvre travaille et déborde à la fois les espaces intérieurs et extérieurs des églises. Tout ne fait plus qu’un et se réordonne, l’œil construisant là une nouvelle cartographie de l’in/out.
À chacun de négocier son passage et donc à chacun de négocier sa sortie.

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