ART | EXPO

On a marché sur la terre!

06 Juin - 27 Sep 2009
Vernissage le 13 Juin 2009

Le centre d’art de l’Yonne cherche à savoir si la perception contemporaine de l’espace, de la vitesse et surtout des "terra incognita" a mené à l’avènement d’une nouvelle esthétique. Neuf artistes ont tenté de répondre positivement à la question en se prenant pour les explorateurs et géographes modernes, ou pour de simples touristes...

Communiqué de presse

Adrien Missika, Andrew Lewis, Hervé Ic, Éric Fonteneau, Hubert Duprat, Valère Costes, Miguel Chevalier, Gilles Balmet, Benoît Broisat

On a marché sur la terre

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la seconde édition de Plein Soleil / L’Eté des centres d’art.

La Renaissance française, dont le château de Tanlay est un exemple architectural significatif, débute habituellement en 1492, date du débarquement des équipages de Christophe Colomb sur le sol américain. Depuis les grandes traversées des océans et leurs expéditions sur tous les continents jusqu’à la conquête de l’espace, la découverte des mondes inconnus a naturellement induit des modifications dans la transcription de ces étendues nouvellement abordées.
Le contour et la définition de ces représentations, qui étaient devenus l’obsession majeure des cartographes, font encore partie de nos jours des préoccupations d’un grand nombre d’artistes.

Avec un titre en clin d’oeil à l’album d’Hergé pour ce quarantième anniversaire de la marche des astronautes américains sur la Lune, du fantasme des territoires encore vierges aux dernières utopies spatiales, l’exposition propose une sélection d’oeuvres développant les liens entre la réalité des territoires explorés, leurs codes de représentation et l’imaginaire qu’il suscite chez les artistes contemporains.

Alors qu’une sonde spatiale met moins de temps à atteindre Mars que Magellan en avait mis à effectuer son tour du monde, comment depuis ces dernières décennies la perception de notre espace et de la vitesse des déplacements modifie-t-elle l’élaboration d’un vocabulaire pour évoquer notre monde? Et influe-t-elle sur l’expression artistique du paysage, comme à l’époque de la Renaissance elle contribua à l’avènement d’une nouvelle esthétique ?

À travers la peinture, le dessin, la photographie ou l’image numérique, par des réalisations souvent inédites ou produites pour l’exposition, dans les sept salles du Centre d’art installées dans les communs du château, l’artiste s’incarnera successivement dans la figure de l’explorateur, du géographe, du naturaliste ou bien du touriste…

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