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Olivier Nottellet

Olivier Nottellet met en perspective la stratification du dessin en exploitant le champ des possibles de celui-ci. L’espace du livre, plus que celui de la page, devient (ou redevient) le support du dessin et se mesure à l’espace de l’exposition, par le déplacement  mais aussi par la confrontation de dessins « matrice » et de vues d’expositions, bouleversant ainsi les niveaux et les modes de lecture.

Information

Présentation

Mariane Lanavère, Claire Guézenguar et Antonia Birnbaum

Olivier Nottellet

Le développement du dessin évolue avec la multiplicité des regards proposés et portés, et la variation des mises en œuvre. L’artiste réinvestit ses archives imposantes de dessins réalisés sur papier, y choisit un ou plusieurs dessins qui deviendront les matrices de l’exposition, ou ici de la publication.
Agrandis sur les murs, développés en trois dimensions, et désormais introduits dans l’espace numérique, ces dessins continuent à vivre à travers leur nouvelle condition d’existence, se mettent à l’épreuve de l’espace, celui de l’exposition ou du livre. «Papier, papier peint, peinture murale, bande dessinée, affiche, parfois même vidéo, tout est bon pour étayer un univers qui se préoccupe davantage d’articuler du sens que d’en produire».

Ce constat d’Antonia Birnbaum énonce la richesse du travail d’Olivier Nottellet, son aplomb mais aussi sa subtilité, son fonctionnement dialectique qui interroge tant la reproduction que le langage, la figuration que le signe, et qui donne toute son envergure à l’œuvre. Cet ouvrage paraît parallèlement à cinq expositions personnelles du travail d’Olivier Nottellet en 2006, au centre d’art plastiques de Saint-Fons en janvier, à la galerie Martine et Thibaut de la Chatre en février, au Crac, Sète, en avril, à la galerie de Noisy-le-sec en septembre et à la Maison des arts, Cajarc en octobre.
Il présente l’ensemble de l’œuvre d’Olivier Nottellet, à travers un parcours dans les expositions produites. Ce déroulé est fragmenté par les textes dAntonia Birnbaum, philosophe, et de Claire Guezengar, auteur de fictions, rapport duel qui rappelle celui qui est engagé par Olivier Nottellet dans ses dessins.

L’ouvrage est introduit par Mariane Lanavère, directrice de la galerie de Noisy-le-Sec. Né en 1963, Olivier Nottellet est soutenu par la galerie Martine et Thibaut de la Châtre. Il est directeur d’études à l’école des Beaux-arts de Toulouse depuis 2001.

       

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