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Olive e bulloni

08 Juin - 24 Août 2012
Vernissage le 07 Juin 2012

L’exposition «Olive e bulloni. Le travail des paysans et des ouvriers dans l’Italie de l’après-guerre (1950-1962)» rend hommage à Ando Gilardi, grand photographe et historien de la photographie, disparu en mars dernier. Elle se compose notamment de photos historiques réalisées dans les années 50-60, ainsi que de publications et documents d’époque.

Communiqué de presse
Ando Gilardi
Olive e bulloni

«Olive e bulloni» se compose d’une série de photographies historiques et de documents de l’époque, dont quelques numéros du périodique Lavoro, la revue de la Cgil fondée en 1948 par Giuseppe Di Vittorio et dirigée par Gianni Toti de 1952 à 1958, et dont Ando Gilardi a été le rédacteur. Le film-interview Pieds nus mains noires. Travailleurs agricoles et ouvriers des années 50 dans les reportages de Ando Gilardi, sous la direction de Giuliano Grasso, fait aussi partie du parcours de l’exposition.

A l’occasion du vernissage, l’Institut Culturel Italien accueillera une rencontre avec Antonella Russo, historienne de la photographie et Fabrizio Urettini, commissaire de l’exposition, sur le thème de la photographie de reportage en Italie et sur la Fototeca Storica Nazionale Ando Gilardi.

Après la Fondazione Benetton Studi e Ricerche de Trévise et la Fondazione Corrente de Milan, c’est au tour de l’Institut Culturel Italien de Paris d’accueillir l’exposition «Olive e bulloni» et de rendre ainsi hommage à Ando Gilardi «photographe aux pieds nus», l’un des grands maîtres de la photographie italienne, récemment disparu.

Ando Gilardi, historien hérétique de toutes les photographies qui n’ont jamais été retenues comme dignes de l’histoire, fondateur de revues mémorables et irrévérencieuses, a été le pionnier des études italiennes sur la photographie et le fondateur de la «Fototeca Storica Nazionale». C’est à lui que nous devons de magnifiques albums ethnographiques sur le sud de l’Italie: en accompagnant Ernesto De Martino dans son expédition de 1957 en Lucanie, qui aurait été à l’origine de «Sud e Magia». Il a photographié un monde «ancien, complet, poétique, esthétique et béni d’une misère ancestrale», un Sud très pauvre mais aussi « très civilisé et merveilleux».

Ando Gilardi a effectué aussi un long travail de reportage, dans l’Italie de l’après-guerre, pour l’hebdomadaire Lavoro de la CGIL et l’Institut Culturel Italien de Paris a voulu présenter ce travail au public parisien: un regard insolite sur l’Italie de la reconstruction et du début du boom économique.

La photographie d’Ando Gilardi, est très différente de l’image construite et esthétisante du photoreportage américain. En effet, elle s’exprime de manière originale avec une interprétation exubérante et personnelle de l’iconographie du travail. Un témoignage visuel, mais surtout humain, d’une Italie profondément différente de celle d’aujourd’hui.

Carmela Paternoster
Directrice par intérim de l’Institut Culturel Italien de Paris

Vernissage
Jeudi 7 juin 2012 à 18h30

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