ART | EXPO

Oblong

11 Mai - 17 Juil 2015
Vernissage le 07 Mai 2015

En abordant les matériaux et les techniques de façon empirique, Josué Z. Rauscher fabrique des objets qui représentent pour lui des indices, des fragments de récits qu’il dispose ensuite dans l’espace. Pour la galerie Tator, il a imaginé une installation in situ qui joue sur les connivences de formes et sur le rapport intérieur/extérieur.

Josué Z. Rauscher
Oblong

C’est un des principes fédérateurs du travail de Josué Rauscher, la mise en relations d’éléments jouant de connivences de formes, renvoyant l’un à l’autre par un jeu d’échos. Et ce qui pourrait passer de prime abord pour un entrepôt chaotique, un désordre, révèle une disposition, un arrangement précis, souvent teinté d’humour, un travail.

Une communication silencieuse, un phrasé mat aiguillant la pensée. Une image s’impose, englobant tous les objets, les archives et les catalogues; celle de correspondances.
Installations et sculptures sont des pensées en forme, des tentatives d’accorder ce qui est épars, dispersé à la faveur d’une image poétique. Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection etc.» (Jérémy Liron)

«Début 2015, je prenais pour la nouvelle année les résolutions suivantes: — enrichir la matériologie, — faire des pièces plus autonomes et plus abouties, — cesser de se ruiner en lombaires, stockage, transport (donc travailler moins volumineux et plus léger). Après quoi j’entamais, entre autres, un nouveau chantier de sculptures faites de pans de carton assemblés, avec pour intention de construire clos, fermé, puis de ré-ouvrir en taillant dedans pour créer quelques béances, intérieur/extérieur mélangés.

J’aime la sculpture quand elle est monolithique et massive mais j’aime encore plus qu’elle soit légère, disjointe, précaire, vulnérable. En abordant les matériaux et les techniques de façon empirique et sans m’interdire les maladresses, je fabrique des objets qui sont pour moi des bribes, des indices, des fragments de récits que je dispose ensuite dans l’espace.

Ils sont souvent accompagnés d’images qui les prolongent ou les raccordent au temps long de l’histoire. Les relations entre les œuvres m’intéressent autant que les œuvres elles-mêmes, cela pourrait s’apparenter à l’organisation du logis, aux jardins zen ou aux rébus. J’aime pouvoir m’appuyer légèrement sur l’architecture, instaurer de la porosité entre le bâti qui accueille, le dispositif de monstration et ce qui est présenté.» (Josué Z. Rauscher)

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