ART | PERFORMANCE - SÉMINAIRE

Nuovo Mondo

19 Juin - 19 Juin 2014
Vernissage le 19 Juin 2014

Nuovo Mondo, séminaire performatif sur la poésie, permet au public d’arpenter les entrailles du Palais de Tokyo lors d’une promenade en compagnie d’Alex Cecchetti. Ainsi, le regardeur est amené à sillonner d’étroits passages où à plusieurs reprises artistes, chamans et scientifiques donneront vie aux poèmes.

Alex Cecchetti
Nuovo Mondo

Sans cartes ni mesure
est la deuxième des trois parties de Nuovo Mondo. Il s’agit d’une épopée encore inexplorée par le spectateur où escaliers, souterrains, friches, couloirs et bureaux deviennent de nouvelles zones d’expression pour les artistes du Palais de Tokyo. Dans ces terres inconnues où l’on distingue gargouillis, grognements, crissements, sirènes et machines sans sommeil, loin des outils digitaux, nos seuls guides sont les poèmes.

Dans ce Nouveau Monde, trois artistes s’offrent à nous. Cadeau ou mirage?

Cécilia Bengolea (Argentine, France) est une danseuse sans repos qui transforme la vie en scène et la scène en vie. Cécilia a longtemps travaillé avec François Chaignaud à de très nombreuses séries de chorégraphies troublantes qui s’inspirent du ballet classique, de la danse populaire et de toute autre forme de vie qui tourne, secoue et saute.

Heather Phillipson (UK) est une artiste éclectique, faisant des poèmes avec des sculptures et des sons avec des images. Le passage difficile de la parole à l’objet est pour elle la plus significative des routes à prendre dans un sens comme dans un autre. Ses performances sont des performances parce que personne ne sait ce qu’elles pourraient être d’autres; ainsi il en va de ses poèmes.

Catitu Tayassu, chercheuse brésilienne associée au Crh-Ehess, se concentre sur les langues qui disparaissent à jamais. Très active pour défendre la cause de la diversité culturelle et biologique de l’homme, pour elle la langue est connectée aux peuples qui la parlent, considérant la vie même en danger à chaque fois qu’une langue disparaît. Catitu Tayassu expérimente des voies mystiques, où un chaman est guidé par les esprits anciens, car lorsqu’une langue disparaît les esprits sont plus difficiles à entendre… Ainsi elle devient femme-mémoire, femme-arbre.

Alex Cecchetti (Italie, France) a développé une pratique artistique singulière, et inclassable, volontairement hétérogène dans ses formes et unie dans la méthode. Il est une sorte d’écrivain qui tergiverse en faisant des dessins, un danseur tergiversant en faisant des films, ou encore en écrivant certaines situations dans lesquelles on se retrouve parfois, comme dans Nouveau Monde au Palais de Tokyo.

Informations
Entrée libre sur présentation du ticket d’entrée aux expositions
Jeudi 19 juin 2014 à 19h

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