ÉCHOS
01 Juil 2011

Nuit Blanche 2011

PCommuniqué de presse
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Populaire, exigeante et audacieuse: avec déjà 10 éditions à son compteur, «Nuit Blanche» jouit d’un succès qui ne se dément pas. Présentation en avant-première de l’édition 2011 qui se déroulera dans la nuit du 1er au 2 octobre.

«Le 1er octobre 2011, Nuit Blanche prend ses quartiers dans un Paris poétique et artistique. Investissant des lieux divers (lieux de culture, lycées, salles de spectacles, églises, jardins, gymnase, hôtel…), chaque nouvelle situation, insolite et décalée, promet une rencontre intrigante avec les oeuvres, des expériences communes et partagées», annoncent les deux directeurs artistiques de Nuit Blanche, Alexia Fabre et Frank Lamy.

Pour Alexia Fabre, «Si les relations individu/collectif constituent un axe de réflexion, le Temps (la durée, l’éphémère, l’immédiat et le lointain), devient lui aussi matière, sujet des oeuvres, il devient traces et fait mémoire comme Nuit Blanche fabrique, au-delà de sa durée, des souvenirs». 

Parmi les nombreux artistes invités, quelques noms sont d’ores et déjà annoncés…

Christian Boltanski proposera au théâtre de l’Atelier une nouvelle pièce intitulée Demain le ciel sera rouge sur le thème de «l’oracle».

Dans la cour de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Vincent Gavinet présentera une sculpture en parpaing, constituée d’arches autoportantes à la limite du point de rupture et de l’effondrement. Ou comment une technique de construction médiévale devient sculpture minimale!

Pierre Ardouvin exposera Purple rain, un dispositif à la dimension d’un plateau de tournage. Le visiteur, plongé au cœur de l’oeuvre, sera invité à cheminer dans la cour de l’Hôtel d’Albret sous une pluie fine de couleur mauve et en musique, un parapluie à la main.

Le collectif anglais Semiconductor proposera une plongée dans l’infinité majestueuse des constellations avec deux vidéos installées dans le vieux théâtre en bois du lycée Jacques Decour: l’une réalisée à partir des données brutes de deux satellites jumeaux de la Nasa, l’autre construite à partir d’un montage photographique accéléré et de techniques astronomiques de suivi de la trajectoire du soleil.

Enfin, le collectif québécois BGL présentera une installation inédite, Spectacles + problèmes, au coeur du gymnase Ronsard: un immense bûcher bricolé à partir de matériaux trouvés et recyclés, traversé de rubans de couleurs mimant le feu et mis en mouvement par des ventilateurs. Une installation qui viendra «chatouiller l’instinct tribal des urbains que nous sommes»! 

Lire sur paris-art.com:
Interview d’Alexia Fabre
Interview de Vincent Ganivet
Exposition de Pierre Ardouvin
Critique d’une exposition de Christian Boltanski

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