ART | EXPO

Nuage

16 Mai - 31 Oct 2013
Vernissage le 15 Mai 2013

Monumentales ou minuscules, aériennes ou charnelles, intimes ou inaccessibles, impertinentes ou graves, 120 œuvres (sculptures, vidéos, dessins, peintures, photographies, installations, objets, ondes sonores...) dessinent les méandres d’un rêve en apesanteur.

Marina Abramovic, Jordi Alcaraz, Jocelyne Alloucherie, Dieter Appelt, Jean Arp, Patrick Bailly-Maître-Grand, Céleste Boursier-Mougenot, René Bertholo, Brassaï, Marcel Broodthaers, Pol Bury, Jean-Baptiste Caron, Charlotte Charbonnel, Françoise Coutant, Richard Deacon, Leandro Erlich, Brigitte Garcia, Luca Gilli, Laurent Grasso, Michael Hakimi, Jean-Luc Hattemer, Susanna Hesselberg, Pierre-Alain Hubert, Jean-Baptiste Huynh, Nathalie Joiris, Anselm Kiefer, Dora Maar, Chema Madoz, Iñigo Manglano-Ovalle, Man Ray, Piero Manzoni, Corinne Mercadier, Meret Oppenheim, Martin d’Orgeval, Robert & Shana ParkeHarrison, Présence Panchounette, Cornelia Parker, Javier Pérez, Jaume Plensa, Markus Raetz, Christian Rothacher, Georges Rousse, Michael Sailstorfer, Jacqueline Salmon, Jim Shaw, Léon-Petrus Spilliaert, Robert Therrien, Shomei Tomatsu, Yves Trémorin, Riwan Tromeur, Raoul Ubac, Arnaud Vasseux, Wang Ya-Hui, Andy Warhol, Edward Weston
Nuage

Manifestation, subtile ou grandiose, du cycle de la vie, spectacle naturel inépuisable, constamment renouvelé et toujours différent, le nuage est un objet de fascination sans fin; il concentre tous les attributs du merveilleux: l’insaisissable, la métamorphose, et par-dessus tout l’apesanteur; il est d’emblée le plus efficace des ascenseurs d’imaginaire: celui qui nous permet de nous défaire de la gravité.

Phénomène naturel, doté d’une matière paradoxale, combinaison de contraires et d’extrêmes (masse, transparence, opacité, vapeur, inconstance, profusion), le nuage apparaît dans toutes les cultures comme une manifestation hors norme, éternellement branchée sur l’infini: c’est l’objet métaphysique par excellence. Mais il est aussi, dans l’art, la poésie, la philosophie, ou la nimbologie, en vrai comme en rêve, le plus humain des corps célestes…

Extraordinairement ambivalent, à la fois charnel et immatériel –comme le langage lui-même s’en fait si bien l’écho (de nimber à cumuler, ou même…obnubiler), le nuage entre ciel et terre se vit comme un messager.

C’est donc loin de la question du paysage et de la représentation, mais au plus près du corps, dans l’intimité du lien nous reliant au nuage que se développe toute l’exposition.

L’exposition fera l’objet d’un catalogue d’environ 250 pages, publié en coédition avec Actes Sud, qui paraîtra début juillet de façon à rendre compte des installations in situ.

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