ART | EXPO

Mother sling’s

13 Fév - 15 Mar 2014
Vernissage le 13 Fév 2014

Hakima El Djoudi mutliplie les pratiques: installations, vidéos, performances et peintures. Pour cette exposition, elle scénographie l’espace entier de la galerie en une grande installation qui n’est pas sans rappeler les images de tripot clandestin du cinéma de Méliès. Le spectateur est troublé, entre attraction et répulsion.

Hakima El Djoudi
Mother sling’s

Au fil de résidences, d’expositions, de festivals ou de biennales, le travail aux pratiques multiples d’Hakima El Djoudi est devenu riche d’un large corpus de pièces. Installations, vidéos, performances, peintures composent une œuvre déjà remarquée.

Pour cette exposition, Hakima El Djoudi scénographie l’espace entier de la galerie en une grande installation et invite deux de ses comparses, Gaëlle Vidalie et Gaël Peltier, à se joindre à elle pour l’ouverture de «Mother sling’s».

Les références au cinéma ponctuent le travail d’Hakima El Djoudi. Ici, on pourrait penser au tripot clandestin de Méliès. Dans ce film de 1905, un cercle de jeux se travestit en magasin de manteaux. L’apparente frivolité du sujet laisse rapidement place à un trouble que distille un sentiment paradoxal, entre attraction et répulsion.

Si la plupart des pièces présentées ont été produites pour l’exposition, toutes s’inscrivent dans la continuité de son travail. Telles, la vidéo projetée sur la vitrine de la galerie qui fait écho aux enseignes lumineuses installées dernièrement à l’hôtel Delano lors d’Art Basel Miami (Whitechapel gallery event) ou les guérites de béton, «physios» inquiétants, qui déjà veillaient sur la petite armée présentée au salon YIA à Paris en octobre dernier.

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