ART | EXPO

HONEY, HONEY !

30 Mar - 01 Juin 2019
Vernissage le 29 Mar 2019

L’exposition « HONEY, HONEY ! » au Portique, au Havre, dévoile une nouvelle série de sculptures de Morgane Tschiember qui poursuit son exploration des mutations de la matière. Inspirées par les similitudes entre le verre et le miel, ces réalisations incarnent un fusionnement des états, des perceptions et des sentiments et mettent en lumière le flux de la vie, entre renaissance et destruction.

L’exposition « HONEY, HONEY ! » au Portique, centre régional d’art contemporain du Havre, présente une nouvelle série de sculptures de Morgane Tschiember inspirées par les correspondances entre deux matériaux : le verre et le miel. Ces dernières réalisations s’inscrivent dans une pratique fondée sur l’exploration des états de la matière et sur le dialogue entre les différentes matières. Morgane Tschiember entend révéler celles-ci pour bousculer les sens, et son exposition se vit comme une promenade, un parcours sensible et intime rythmé par les mutations des formes et des matières.

« HONEY, HONEY ! » : une nouvelle série de sculptures de Morgane Tschiember

Le titre de l’exposition, « HONEY, HONEY ! », indique d’emblée ce qui constitua le point de départ des nouvelles sculptures de Morgane Tschiember, les similitudes physiques entre le verre et le miel : « Les deux matériaux, ce sont des liquides amorphes. La viscosité du verre due à son point de fusion est identique à la viscosité du miel… » explique l’artiste. Ces correspondances réelles permettent à l’artiste de rendre concrète la synesthésie et de faire fusionner les sens et perceptions. Elles invitent à porter un autre regard sur le monde et à pour l’expérimenter d’une nouvelle manière.

Morgane Tschiember explore les mutations de la matière

Ainsi, les différentes pièces composant la série Honey Drop (Goutte de miel), formes en verre soufflé pendant de crochets de boucher donnent corps aux antagonismes inhérents à la nature. Sous la douceur apparente de ces tons jaunes et de ces masses rondes se révèle l’aspect rude et brut des froides attaches métalliques. La matière transformée et figée dont la transparence et la couleur évoque le miel et avec lui la douceur du sucre et les bourgeons printaniers, apparaît comme condamnée, en attente de sa mise à mort. Fusionnant les contraires, confrontant les sensations, les œuvres de Morgane Tschiember épousent le principe de la vie, explorent les flux de la matière, entre renaissance et destruction constantes.

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