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Mike Kelley

Essai, entretien et écrits de Mike Kelley proposent de découvrir toutes les phases artistiques de cet artiste majeur de la scène contemporaine. Une expression plastique aux multiples formes marquée par un goût pour les objets récupérés. Une mémoire qui, de personnelle, devient collective grâce à l’intervention critique de l’artiste qui réorganise, annote et recompose.

— Éditeur : Phaidon, Londres
— Collection : Contemporary Artists
— Année : 2002
— Format : 25 x 29 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 160
— Langue : anglais
— ISBN : 0-7148-3834-9
— Prix : 24,95 €

Présentation

Sculpteur, performeur, artiste d’installations, Mike Kelley est un des artistes américains les plus importants. De ses performances et dessins du début des années 1980, ses sculptures-assemblages utilisant les matériaux artisanaux (tel que More Love Hours Than Can Ever Be Repaid, 1987), jusqu’aux modèles « architecturaux » monumentaux reconstruits d’après des souvenirs (Educational Complex, 1995), Mike Kelley combine l’esthétique de l’artisanat manuel, l’illustration et la « psychadélia », avec la sculpture, la peinture et l’architecture moderne. On y retrouve souvent des références à l’enfance et à l’adolescence avec toute l’ambiguï;té sexuelle, l’expérimentation et l’humour inhérents à ses groupes d’âge.
Le travail de Mike Kelley a été reconnu internationalement dans les années 1980 et 1990, pour son habileté à révéler les comportements et modèles sociaux et moraux de la culture contemporaine. En 1993, une exposition rétrospective de son travail a été organisée par le Whitney Museum à New York.

L’historien de l’art et critique John C. Welchman examine la relation de Mike Kelley au post-minimalisme des années 1970, aux cultures populaires américaines, au courant appropriationniste des années 1980 et à la conception vernaculaire des années 1990.
La critique d’art et éditrice Isabelle Graw débat avec l’artiste de ses stratégies esthétiques et symboliques dans les contextes culturels de l’Amérique et de l’Europe.
Le théoricien de l’architecture Anthony Vilder explore la psycho-géographie de Kelley dans Educational Complex (1995), un « modèle » architectural basé sur les traces-souvenirs de son environnement éducationnel.
Mike Kelley a sélectionné deux textes du début du XXe siècle qui ont influencé ses démarches psychologiques et esthétiques initiales : Georges Bataille et Charles Fort.
Enfin, les écrits de Mike Kelley incluent des descriptions de projets et des textes d’accompagnements de ses œuvres principales; une vue rétrospective de son groupe de rock radical du milieu des années 1970 Destroy All Monsters; et des essais sur des thèmes déterminants comme la caricature, dans l’histoire culturelle de la représentation.

L’artiste
Mike Kelley</> est né en 1954 à Detroit. Il vit et travaille à Los Angeles.