LIVRES

Michel Biot. Peintre des éléments.

L’œuvre est puissamment inspirée: l’essence même du paysage y est retranscrite. Une immersion quasi psychique explore le vertige de l’espace. Célébration de cinquante ans d’une peinture de l’abstraction, saisissante vision de la nature, originale et passionnée.

— Auteur : Michel Biot, Lydia Harambourg
— Éditeur : éditions Alternatives, Paris
— Année : 2006
— Format : 23 x 29 cm
— Illustration : couleur
— Pages : 120
— Langues : français
— ISBN : 2-86227-479-8
— Prix : 40 €

Présentation
Les éléments naturels sont prépondérants dans la peinture de Michel Biot qui se plaît à jouer avec-la texture pour souligner le mouvement. Son attitude face au paysage consiste en une immersion quasi psychique: se laissant emporter par ses impressions lors de voyages, il les retranscrit sur ses toiles.

Sa palette incarne les substances végétales et minérales, mais aussi les profondeurs et les cieux, le feu et les eaux, le monde du jour et de la nuit… laissant émerger de ses peintures la vie-matière. Michel Biot écrivait en 1972: «Ce que j’ai voulu représenter ici n’est pas un paysage défini, à un endroit précis, mais l’essence même du paysage dans ce qu’il a de permanent dans son potentiel émotif, c’est à-dire cette irradiation de lumière venant de l’espace jusqu’à nous (…)».

Cet ouvrage, qui célèbre cinquante ans de création picturale, met en regard plus d’une centaine de peintures et croquis préparatoires. Des textes d’écrivain — Anne Tiddis — et de critiques d’art — Lydia flarambourg et jean Berra — accompagnent cet hymne à la nature.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Altenatives — Tous droits réservés)

L’artiste
Michel Biot est né à Lyon en 1936. De 1952 à 1955, il étudie à l’École des beaux-arts de Lyon et travaille dès 1960 dans l’atelier Robert Lapoujade. Sa première exposition personnelle a lieu à Lyon en 1964, à la galerie L’œil écoute. Depuis 1960, Michel Biot a peint plus de 5 000 toiles, et fait plus de 90 expositions personnelles, en France (galerie J.Cl Bellier, galerie Henri Benezit, galerie Galarte., Espace Châtelet Victoria) comme en province ou à l’étranger (Suisse, Hollande, Luxembourg, Espagne, Mexique et États-Unis). Il reçoit en 1970 le Prix de peinture Fénéon. Ses oeuvres ont été acquises par de nombreux collectionneurs et par la Ville de Paris, le musée d’Art moderne de Paris, le ministère de la Culture, le musée des Beaux-Arts de Dijon (qui lui a consacré un espace), de nombreux musées provinciaux et étrangers et le Fonds national d’Art contemporain. Aux éditions Alternatives, il a illustré avec Jean-Jacques Grand L’Homme qui connut la mort de D.H. Lawrence et avec Patrick Cutté La Maison des brumes d’Anne Tiddis.

L’auteur
Lydia Harambourg, historienne, écrivain, critique d’art spécialisée dans l’art du XXe siècle. Auteur de nombreux ouvrages dont le Dictionnaire des peintres de l’École de Paris 1945-1965 (Ed. Ides Calendes). Co-rédactrice de L’Aventure de l’art au XIXe et XXe siècle, elle chronique les expositions dans La Gazette de l’Hôtel Drouot.

Traducciòn española : Santiago Borja
English translation : Margot Ross