ART | EXPO COLLECTIVE

Messagers de nos solitudes

15 Mai - 28 Juin 2003

Rémy Hysbergue, Jus Juchtmans, Nishikawa, Marthe Wéry, quatre peintres appartenant au même espace de sensibilité où le ressenti n’est jamais aisément identifiable. La lumière-matière diffuse qui émane des toiles suscite une relation intime avec le corps et le regard du spectateur.

Communiqué de presse
Rémy Hysbergue, Jus Juchtmans, Nishikawa, Marthe Wéry

Messagers de nos solitudes

Si des œuvres de Rémy Hysbergue, Jus Juchtmans, Nishikawa et Marthe Wéry sont rassemblées aujourd’hui, c’est essentiellement en raison de leur appartenance commune à un même espace de sensibilité, territoire d’une apparente dés-errance où ce qui peut être senti, ne peut être aisément identifié. Elles portent en elles leur propre lumière/matière dont l’émanation diffuse incite à une relation intime avec le corps et le regard du spectateur.

> Rémy Hysbergue
Ce jeune peintre français s’intéresse à faire apparaître des effets, des moments de peinture, réminiscences parfois d’un genre particulier. L’œuvre n’accapare pas le regard par l’image mais nous fait éprouver des sensations diffuses liées à une résonnance familière qu’elle insinue dans notre imaginaire .

> Jus Juchtmans
L’œuvre de ce peintre belge tourne autour de la problématique du monochrome, elle entretient avec lui un rapport très singulier. Par un jeu subtil de va et vient, l’extrême transparence de la peinture intègre l’environnement immédiat, aussi la perception de l’œuvre est-elle perpétuellement altérée par le contexte de proximité (déplacement du spectateur, variation imperceptile de la luminosité…).

> Nishikawa
L’œuvre unique qu’il nous est possible de présenter appartient au cycle Color as shadow as color, qui fut la première phase chromatique du plasticien japonais. Elle est constituée de plusieurs plaques de plexiglas colorées et encastrées dans un caisson. De par le choix des couleurs, de subtiles variations d’une tonalité dominante pourront être observées par le spectateur, impliquant un combat perpétuel entre une couleur et son ombre.

> Marthe Wéry
Faussement monochromique, inlassablement chromatique, l’œuvre de la Bruxelloise Marthe Wéry est perpétuellement en tension. «J’ai besoin d’exprimer que la peinture, c’est un moyen de penser comme un autre» dit-elle.

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