ART | EXPO

Le 6b dessine son salon

16 Mar - 31 Mar 2018
Vernissage le 16 Mar 2018

L’événement « Le 6b dessine son salon » au 6b, à Saint Denis, présente les œuvres de vingt-sept artistes contemporains qui incarnent autant d’aspects d’une pratique du dessin aujourd’hui plurielle et multiforme. Pour sa troisième édition, le salon offre un panorama du dessin contemporain, dont les limites s’élargissent pour rencontrer la vidéo, l’installation, la performance ou encore l’art textile.

La troisième édition de l’événement « Le 6b dessine son salon » au 6b, à Saint Denis, offre un regard transversal sur les pratiques artistiques actuelles liées au dessin.

« Le 6b dessine son salon » offre un panorama du dessin contemporain

Le succès des deux premières éditions de « Le 6b dessine son salon », lancé en 2015 par l’ar­tiste et architecte Bernard Chatain, a ouvert la voie à ce troi­sième salon du dessin du Grand Paris, qui se déroule en parallèle des grandes foires du printemps également consacrées à ce médium. Le salon réunit les œuvres de vingt-sept artistes contemporains qui reflètent une pratique du dessin plurielle et multiforme.

Le parcours de l’exposition est structuré autour de trois angles de lecture des œuvres, comme autant de voies ouvertes pour enrichir la perception des spectateurs : le pouvoir créateur de la nature et l’idée de paysage, la spatialité et le geste dessiné, la réappropriation identitaire et les rituels contemporains.

Le dessin contemporain, d’Odonchimeg Davaadorj à Virginie Piotrowsky

La pratique du dessin contemporain a rendu moins précises les limites de ce médium pour jeter des ponts entre lui et d’autres formes d’expression comme la vidéo, l’installation, la performance ou l’art textile. Si certains dessins se caractérisent par la grande maîtrise du trait, d’autres se laissent guider par le hasard, certains offrent un rendu objectif du réel quand d’autres privilégient les projections mentales…

La série de dessins au graphite sur papier contrecollé intitulée Les chantiers, de Virginie Piotrowsky, fixe sur papier des installations d’échafaudages, sans présence humaine et en laissant à peine deviner leur environnement. L’accent est mis sur l’enchevêtrement graphique de lignes que constituent les tiges métalliques et les amas froissés de bâches. Chez Odonchimeg Davaadorj, l’encre de chine se conjugue à quelques fils rouges dans une composition très symbolique où une femme nue soulève sa tête de son corps et laisse s’échapper de son coup une nuée d’oiseaux. Le dessin prend des allures scientifiques chez Charlotte Gautier Van Tour avec Solve et Coagula / Captation du pouls de l’univers #2, réalisé en 2018 à partir d’encre sur papier plongé dans un bac en plastique.

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