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Mélancolie de la beauté

12 Mar - 30 Avr 2009
Vernissage le 12 Mar 2009

"Simon Hantaï me manque" déclare Antoine Perpère. Dans cette exposition-hommage, l’artiste tente de retrouver à la fois la façon de peindre, par pliage, mais aussi l’état d’esprit de Simon Hantaï.

Communiqué de presse
Antoine Perpère
Mélancolie de la beauté

Au 2ème étage

Hommage à Simon Hantaï

« Simon Hantaï me manque.
Me manquent aussi les raisons de son retrait à partir de 1982 ainsi que ses œuvres, et plus particulièrement ses aquarelles.
Dans ses peintures, à partir de la méthode des pliages, les couleurs sont contiguës au blanc, côte à côte. Les couleurs et le blanc se limitent mutuellement.
Dans les aquarelles, le blanc est aussi sous les couleurs mais celles-ci sont visiblement posées sur le blanc, ce qui est peut-être plus risqué, plus fragile, plus aléatoire.
Jean Fournier, son galeriste, m’a dit un soir : « ce sont les aquarelles de Paul Cézanne qui soutiennent le monde ».
J’aimerais que les aquarelles de Simon Hantaï aient pris le relais de celles de Paul Cézanne, mais le monde s’est tellement alourdi depuis.
Pour ma part, je pose quelques gouttes d’eau colorée sur quelques fines feuilles de papier blanc. » Antoine Perpère, septembre 2008

Antoine Perpère travaille, depuis la fin des années 70,  sur les problématiques du regard que l’on porte sur les œuvres d’art contemporain.
Il a étudié, en théorie et en pratique, dans le cadre de cette démarche personnelle, les peintures d’artistes tels Barnett Newman, Agnès Martin, Judit Reigl, Daniel Buren, Claude Viallat et Simon Hantaï.

Il traduit ces œuvres dans d’autres médiums (photos, textes, sculptures, installations).

Il a proposé, en octobre 2000, à la galerie Baudoin Lebon, une exposition intitulée « Conclusion de carrière » par laquelle il mettait fin à ce que l’on peut appeler une « carrière d’artiste ».

Vernissage
Jeudi 12 mars 2009. 18h-20h.

Cette exposition était peut être, plus ou moins inconsciemment, influencée par le retrait de la scène artistique de Simon Hantaï, après son exposition des « tabulas lilas », en 1982 chez Jean Fournier.

Sans désirer en expliciter les raisons, il a repris, depuis début janvier 2008, quelques exercices picturaux. Il travaille dans un état d’esprit qu’il souhaite être celui de Simon Hantaï lorsqu’il peignait.
   

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