ART | EXPO

Here, There, and Elsewhere

26 Mai - 26 Août 2018
Vernissage le 25 Mai 2018

L’exposition « Here, There, and Elsewhere » au 19, à Montbéliard, réunit des sculptures de Maxime Lamarche et de Nina Joanna Bergold, des installations de Jean-Sébastien Tacher, des photographies de Justyna Koeke et des vidéos de Pia Maria Martin, des œuvres qui, à travers leur exubérance plastique, renvoient à des questions actuelles autour de l’avenir économique et culturel ou l’évolution du féminisme.

L’exposition « Here, There, and Elsewhere » au 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard propose un dialogue entre les œuvres d’artistes issus de la Région Bourgogne Franche Comté, Maxime Lamarche et Jean-Sébastien Tacher, et des artistes de la région de Stuttgart, Nina Joanna Bergold, Justyna Koeke et Pia Maria Martin.

Here, There, and Elsewhere : dialogue entre artistes de Bourgogne-Franche-Comté et de Stuttgart

L’exposition « Here, There, and Elsewhere » (Ici, là-bas et ailleurs) est, comme son titre l’indique, le fruit d’un échange entre territoires. Plus précisément, entre le Crac Le 19 et le lieu d’exposition de la Karlskaserne (école des arts vivants et visuels) de Ludwigsburg, en Allemagne. Cet échange prolonge la longue histoire commune qui a lié de  1397 à 1793 la région de Montbéliard avec le Duché de Würtemberg.

Après un premier volet présenté l’an dernier, l’exposition renouvelle le dialogue entre artistes français et artistes d’outre-Rhin avec les sculptures de Maxime Lamarche et les installations de Jean-Sébastien Tacher, deux artistes fortement liés à la région Bourgogne Franche Comté, et les sculptures de Nina Joanna Bergold, les photographies de Justyna Koeke, les vidéos de Pia Maria Martin et les films d’animation de Viktor Stickel, quatre artistes habitant dans la région de Stuttgart.

Des installations de Maxime Lamarche aux photos de Justyna Koeke

Les œuvres de Maxime Lamarche, Jean-Sébastien Tacher, Nina Joanna Bergold, Justyna Koeke et Pia Maria Martin, variées par leurs démarches et leurs disciplines, ont en commun d’être portées par un dynamisme et une forme d’exubérance plastique qui correspondent à au riche potentiel de la configuration du 19. Cette vitalité formelle n’est pas dénuée d’un fond réflexif autour des grandes questions de la société actuelle comme l’avenir économique et culturel, l’évolution du féminisme, etc.

Avec ses installations comme Teruel-Alcaniz, Maxime Lamarche s’intéresse aux produits et aux lieux abandonnés de l’ère industrielle. C’est ici la culture du divertissement tombée en désuétude et les parcs d’attractions délaissés qui se devinent à travers une sculpture minimale dessinant un fragment de grand huit et des images de paysages à l’abandon. Les vidéos de Pia Maria Martin orchestrent par le biais d’une technique rarement utilisée, le film image par image, les déplacements, les transformations et la vie éphémère d’objets, en de surprenants ballets, à la fois emphatiques et pleins d’humour, accompagnés de musique et de divers bruitages.

La série de photographies Highheels Sculptures de Justyna Koeke reflète des performances pour lesquelles l’artiste réalise à partir d’objets encombrant son atelier des sculptures directement sur le corps de modèles féminins seulement vêtus de chaussures à talons aiguilles. La réification des corps, la disproportion et l’équilibre fragile des assemblages renvoient autant aux problématiques sculpturales que sociales et plus précisément féministes.

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