ÉCHOS
09 Juil 2011

Mauvaise posture pour Guy Wildenstein

PElisa Fedeli
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En janvier dernier, une trentaine d’oeuvre d’art disparues ou volées était découverte dans les coffres de l’Institut Wildenstein et saisie par la police. L’auteur présumé des recels, Guy Wildenstein, vient d’être mis en examen.

Guy Wildenstein, représentant UMP et héritier du marchand d’art Daniel Wildenstein, a été mis en examen mercredi pour «recel d’abus de confiance».

Lors d’une perquisition menée mi-janvier à l’institut Wildenstein, une trentaine d’oeuvres d’art «disparues ou volées» avait été retrouvée par les enquêteurs de l’Office central pour la lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC). La réapparition d’une huile de Berthe Morisot a redirigé les soupçons vers la succession Rouart, dont Guy Wildenstein était l’un des exécuteurs testamentaires.

Dans un droit de réponse publié dans Le Point, Guy Wildenstein affirme que la présence du tableau à l’Institut «ne peut résulter que d’une erreur ou d’un oubli». Les œuvres de la collection Rouart avaient été régulièrement entreposées à l’Institut Wildenstein et, depuis le décès d’Anne-Marie Rouart en 1993, aucune demande ou réclamation n’avait été faite.

D’autres éléments viennent s’ajouter à cette affaire compromettante et ont déclenché l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire: au cours de l’opération policière, des tableaux de la collection Goujon ont été découverts ainsi que des oeuvres de Degas ayant appartenu à Joseph Reinach, un marchand d’art spolié par les nazis.

Lire sur paris-art.com:
Perquisition compromettante à l’Institut Wildenstein

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