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Matières premières

08 Fév - 30 Mai 2013
Vernissage le 08 Fév 2013

Le projet «Archi comble» propose d’installer un dialogue visuel entre l’architecture de la cité de Sète –la diversité de ses bâtiments– et des images constituées de photographies représentant des formes architecturales et sculpturales au Crac et disséminées dans la ville, notamment via le réseau d'affichage.

Paul Pouvreau
Matières premières

A Sète, le projet «Archi comble» mettra en jeu une perméabilité entre intérieur: le CRAC et extérieur: le réseau d’affichage urbain dans la ville de Sète et sa périphérie.

Paul Pouvreau développe un travail plastique dans lequel la photographie prend une part de plus en plus importante mais non exclusive, à la fois comme moyen de représentation et comme outil de réflexion, sur l’interférence des signes visuels dans notre quotidien et les modifications que ceux-ci entraînent dans notre perception du réel.

«Matières premières» propose de rassembler au CRAC un ensemble d’œuvres (photographies, vidéo, mural, affiches) dont certaines mettent en scène des éléments de paysage ou suggèrent une architecture en voie de disparition.

Le projet «Archi Comble» présenté dans les espaces du centre d’art et associé à cet ensemble s’étendra dans la ville et sa périphérie pour mettre en jeu une perméabilité entre intérieur et extérieur.

«Archi Comble», commande publique du Ministère de la Culture et de la Communication CNAP 2012, sera présenté dans et hors les murs du CRAC.

« Le projet intitulé «Archi comble» se propose d’installer un dialogue visuel entre l’architecture de la cité –la diversité de ses bâtiments– et celle d’un bloc image constitué de photographies représentant, elles aussi, des formes architecturales et sculpturales.

La seule différence c’est que les photographies présentent des prototypes de constructions réalisées avec les emballages usagés du quotidien. Aussi, pour qu’un tel dialogue prenne la forme d’une conversation plus large et concrète au sein de la cité, les photographies noir et blanc et couleurs seront diffusées sur les panneaux et sucettes publicitaires.

L’usage des supports publicitaires est motivé ici par un principe d’ironie, qui s’apparente et s’appréhende visuellement comme un effet de retournement. Précisément dans la mesure où ces emballages, agencés et photographiés comme des architectures, se retrouveront là où on a l’habitude de vanter ces mêmes produits, c’est-à-dire au milieu des signes publicitaires.

Ce projet tente de révéler dans ses formes un échange de procédé en quelque sorte condensé ici, en image et en situation, entre la photographie, la publicité et la cité.

Il s’agit de pointer à la fois les relations de production d’économie et de communication entre ces trois territoires dans l’espace urbain. Mais aussi de révéler la place importante que la cité accorde désormais à l’image comme partie prenante de son architecture avec les modifications singulières qu’elle ne cesse d’apporter sur sa configuration. » (Paul Pouvreau)

Vernissage
Vendredi 8 février 2013 à 18h30

critique

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