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Marges

Patrizia Di Fiore a parcouru ces “no man’s land” que sont devenues les périphéries des villes. La photographe nous propose un parcours qui rend compte de cette relation entre le maintien de zones agricoles et l’apparition d’un nouvel habitat.

Information

Communiqué
Patrizia Di Fiore
Marges

Voici près de vingt ans que Patrizia Di Fiore a choisi de devenir photographe. Sa carrière a commencé dans le sud de la France, à Toulouse mais comme beaucoup de représentants de sa génération, Patrizia est de nulle part et de partout à la fois.

Née en Italie, elle s’est fixée en France et voyage beaucoup, existence nomade dans un monde global où les médias sont le chœur des drames modernes : guerres, choc des territoires, pain quotidien du malheur…

Les photographies de Patrizia Di Fiore génèrent une impression contrariante. Elles nous interrogent sur ce qu’elles ne montrent pas. Le regard qu’elle propose sur ces espaces porte sur les lignes qui les détourent plus ou moins franchement. Il ne s’arrête pas vraiment sur les arêtes d’une construction, neuve, propre, connue, sans architecture.

C’est autour qu’il s’attarde, sur les abords des maisons et sur ce qui fait limite. Limite entre espace public et espaces privatifs. Limite entre construit et non construit. Entre usages et occupations. Entre agricole et non agricole. Entre ce à quoi on donne de la valeur et ce à quoi on en donne moins.