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Magie blanche

05 Mar - 09 Avr 2005

Ses peintures murales s’emparent du moindre espace de la galerie qu’il charge par un jeu visuel de forme abstraites mais organiques, aux couleurs éclatantes et fluroescentes, aux motifs en perpétuelle mutation. Une approche plus visuelle que symbolique pour une vision de l’espace et de son propre corps dans un environnement.

Communiqué de presse
Jean-Luc Moerman
Magie blanche

La Galerie Suzanne Tarasieve est heureuse de présenter le premier solo show à Paris de Jean-Luc Moerman. Artiste belge, né en 1967 à Bruxelles, qui s’impose progressivement sur la jeune scène internationale.
Avec l’exposition «Magie blanche», il s’empare du moindre espace (sol, murs, plafonds, vitres) de la galerie qu’il va charger énergétiquement par un jeu visuel organique pour y révéler un «espace-temps primordial» et hors normes, l’envers du visible. Approche plus visuelle que symbolique, Jean-Luc Moerman distingue la magie blanche qui guérit, nourrit, enrichit, de la magie noire qui occulte, détruit, et rend malade. Les matériaux utilisés sont les couleurs fluos qui réagissent aux néons black-light, lumière de l’entre-deux mondes.

«L’activité créatrice de Jean-Luc Moerman est étonnamment proliférante : conception de formes sur ordinateur, dessin sur du papier ou des photographies de magazines, peinture sur toile ou aluminium, peinture murale, découpage de vinyles ou mousses, collage d’adhésifs…Les formes sont abstraites mais profondément organiques, les couleurs sont éclatantes et fluorescentes, les motifs semblent relever de logotypes tout en étant en perpétuelle mutation.
Entre l’atelier, la rue et l’espace d’exposition, Jean-Luc Moerman génère une circulation constante d’œuvres hybrides qui procèdent par contamination, tatouage, mutation. Les formes semblent surgir aussi bien d’une histoire de la peinture abstraite que d’un art du graffiti, des bandes dessinées mangas que des nouvelles technologies numériques. Mais plutôt que d’adhérer à une pratique picturale identifiée ou à une catégorie esthétique, Jean-Luc Moerman préfère produire un art à diffuser de l’énergie dans tous les interstices de la vie urbaine et artistique.»
Texte extrait de l’exposition de La Criée, centre d’art contemporain de Rennes, (exposition du 23 avril au 1er août 2004).

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