Ma plaque sensible

Simon Quéheillard
Ma plaque sensible

Des films
Simon Quéheillard est un artiste qui révèle des «dispositifs pour voir» dans la ville.
Il fait des films déterminés par des principes simples et ludiques, d’inspiration burlesque ou parodique. Ainsi, le film Maître-vent montre, sur le bas-côté d’une route départementale, des objets hétéroclites amoncelés soumis aux courants d’air produits par le passage de camions semi-remorques.
Ces objets, dans le film Des choses comme ça, se déplacent par l’action du passage des piétons sur les trottoirs des rues de Paris.
Maître-vent, vidéo HD, 20 min, 2012
Des choses comme ça, vidéo HD, 10 min, 2012
Alors la couleur…, vidéo HD, 3 min, 2010

Des photographies
Dans la série Les premières images, Simon Quéheillard fait apparaître sur le sol des ombres grâce à des écrans de projection éphémères, constitués de poudre de craie blanche.
Les premières images, série de cinq photographies, 2012

Des livres
Simon Quéheillard y pose la question de l’image et de son apparition, du moment opportun, de l’attente, et de la «distraction» dans son opposition à «l’intelligence».
La couleur comme le son, plaquette A5, édition à 100 exemplaires, 2012 (Production Khiasma).

Commissaire d’exposition: Olivier Marboeuf

Né en 1977 à Bordeaux, Simon Quéheillard fait des études à L‘Ecole des Beaux-arts de Bordeaux où il suit un enseignement dans un atelier d’écriture sous la direction du poète et écrivain Emmanuel Hocquard, qui a durablement influencé son travail. Il vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il participe en 2005 à l’exposition «L’œil du touriste» (commissariat Jeanne Truong) à la galerie Frédéric Giroux. En 2006, a lieu sa première exposition personnelle à la galerie Frédéric Giroux, intitulée «L’image dans le papier». Elle peut être comprise comme une annonce du livre du même nom, qu’il a publié deux ans plus tard, en juin 2008, aux éditions MIX, après sa rencontre avec le philosophe Fabien Vallos, qui en est le directeur. En 2010, il montre la vidéo Le Travail du Piéton, dans l’exposition «Entropie», à l’Espace Khiasma. Depuis, il collabore étroitement avec l’Espace Khiasma.