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Ludwig Mies van der Rohe

Mies van der Rohe est l’architecte qui a le plus pensé ses projets en fonction des processus industriels de fabrication des éléments d’acier, de verre et de béton. Cette production en série lui a permis de développer l’idée d’espaces à plan libre organisés indépendamment de la structure porteuse. Ce livre permet de mieux comprendre le parcours, l’oeuvre et la pensée de ce grand architecte.

Information

Présentation
Giovanni Leoni
Ludwig Mies van der Rohe

Ludwig Mies van der Rohe est né en 1886 à Aix-la-Chapelle et mort à Chicago en 1969. Américain, mais d’origine allemande, il a été dessinateur en agences d’architecture avant de concevoir ses premiers projets. Influencé par le mouvement De Stijl (et en cela familier des jeux de lignes et de plans tels qu’on les voit chez Mondrian), il s’est fortement engagé dans l’avant-gardisme du Bauhaus. Après que les nazis ont ordonné la fermeture du Bauhaus, l’architecte a émigé en 1937 aux États-Unis où son oeuvre s’est véritablement accomplie.

A l’instar de Le Corbusier, Mies van der Rohe a défendu le recours à des éléments constructifs fonctionnels et industrialisés. Le « style international », dont la paternité lui revient sans conteste, est né de la recherche d’une architecture claire et raisonnée, qui ne laisse rien au hasard et qui conjugue des formes simples et rigoureuses. Ses nombreux suiveurs lui ont emprunté le principe de façades transparentes où dominent les effets de lignes verticales.

« Les gratte-ciel ne montrent leur audace constructive que lorsqu’ils sont en chantuer: leur ossature en acier dressée vers le ciel produit alors une impression grandiose. Dès que les façades sont maçonnées cette impression est abolie. La pensée constructive, fondement indispensable de la création artistique, disparaît, généralement étouffée sous un fatras formel absurde et trivial. »

« Pour nous, il n’y a pas de forme, mais seulement des problèmes de construction.
La forme n’est pas le but, mais le résultat de notre travail.
Il n’existe pas de forme en soi.
La forme véritable est déterminée par les contraintes de la tâche à accomplir dont elle est indissociable.
Voir dans la forme le but c’est du formalisme; et cela, nous le refusons. « 

Mies van der Rohe