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Lucian Freud

Une peinture violente, parfois cruelle. Une gamme chromatique froide et subtile. Lucian Freud, l’un des plus grands peintres britanniques, pénètre la chair des choses, rendant avec une sensibilité extrême l’humanité de scènes ordinaires. Très belles illustrations.

— Auteur : Robert Hughes
— Éditeur : Éditions Thames & Hudson, Paris
— Année : 2005
— Format : 25 x 27,5 cm
— Illustrations : couleur
— Pages : 136
— Langues : français
— ISBN : 2878112113
— Prix : 29,95 €

Présentation Petit-fils du fondateur de la psychanalyse. Lucian Freud est considéré avec Francis Bacon et David Hockney comme l’un des plus jands peintres non seulement britanniques, mais mondiaux. Incisive, impitovable et touchant parfois au cruel, sa peinture dégacle une humanité rare. S’y conjuguent le goût du rendu psychologique, du fouaillement des chairs, et une sensibilité extrême aux valeurs, aux richesses, aux sensualités de la matière picturale, aux nuances les plus subtiles de la couleur. Qualifié par un critique d’«Ingres de l’existentialisme», Lucian Freud échappe résolument au naturalisme doctrinal et à la plate figuration pour atteindre à une intensité rare, qui donne à la plupart de ses portraits un aspect fascinant, presque hallucinatoire. Avec cet ouvrage superbement illustré qui rassemble, en une centaine de reproductions en couleurs, ses œuvres les plus marquantes, le lecteur se trouve à même d’apprécier l’un des peintres maJeurs de notre époque, et d’entrer enfin dans cette galerie de corps noueux, des personnages aux regards fixes et insistants, de modelés puissants, de pâtes épaisses et vibrantes dont la texture même semble épouser celle de la chaire.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Thames & Hudson — Tous droits réservés)

L’auteur
Robert Hughes, d’origine australienne, est né en 1938 et a été critique d’art à l’Observer, au Spectator et au Sunday Times. Il vit depuis 1970 à NewYork et tient la rubrique artistique du magazine Time. Auteur de nombreuses émssions de télévision, il s’est intéressé à Rubens, au Bernin et au Caravage, et on lui doit une célèbre série en huit émissions intitulée le Choc du nouveau. Parmis ses ouvrages : l’Art australien (1966), le Paradis et l’Enfer dans l’art occidental (1969), la Rive maudite — naissance de l’Australie (1988), Frank Auerbach (iggo), Barcelone — la ville des merveilles (1992), Rien qu’un critique: essai sur l’art et les artistes (1993), American Visions (1997), Goya (2003).

English translation : Nicola Taylor