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Lisières n° 20 : Albert Ayme

Rencontre avec le peintre non-figuratif Albert Ayme, dont la peinture, composée comme une partition de musique, avec une importante recherche esthétique autour des variations sur un même thème plastique, est une «œuve envisagée comme un tout indivisible, unique et multiple simultanément».

— Directeur de la publication : Laurent Brunet
— Éditeur : Lisières, Pont-Aven
— Parution : 2005
— Format : 10,50 x 14 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et noir et blanc
— Pages : 64
— Langue : français
— ISSN : 1294-6443
— Prix : 9 €

Présentation

Il faudra s’y faire.
À cette obstination d’Albert Ayme qui le conduit à affirmer, puis à répéter ce qu’il croit juste, et à l’écrire plutôt qu’à le dire. Pour découvrir la genèse et retracer l’itinéraire d’une œuvre étayée par une constante recherche, on chercherait en vain la moindre concession à l’anecdote biographique dans une vie entièrement vouée à la création. Albert Ayme ne serait-il que peintre ?
Infatigable lecteur, auditeur de musique, il prétend être venu à la peinture comme par défaut : puisque la musique, la littérature ne voulaient pas de lui… Doit-on le croire ? Si la peinture d’Albert Ayme est pourvue de qualités musicales, et porteuse d’émotions poétiques, n’est-ce pas justement parce qu’elle a consenti à n’être que peinture ?

(Texte publié avec l’aimable autorisation de Lisières — Tous droits réservés)

L’artiste
Albert Ayme est né en 1920 à Saint-Geniès-des-Mourgues, Hérault, France. Il vit et travaille à Paris.