DANSE | SPECTACLE

Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan

28 Nov - 03 Déc 2016
Vernissage le 28 Nov 2016

Lisbeth Gruwez présente au Théâtre de la Bastille Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan. Accompagnée du musicien Maarten Van Cauwenberghe, elle donne à voir sur scène la complexité poétique des compositions de Bob Dylan.

Dans Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan, la danseuse et chorégraphe belge Lisbeth Gruwez interprète de manière singulière six chansons de Bob Dylan. Au rythme des chansons diffusées par Maarten Van Cauwenberghe, Lisbeth Gruwez se livre à une sorte d’exercice de style sobre et intimiste pour faire partager à son public sa propre expérience de la musique de Bob Dylan.

 Voetvolk : naissance d’un duo

Après avoir notamment travaillé avec les chorégraphes Wim Vandekeybus et Jan Fabre, Lisbeth Gruwez a interprété sous la direction de ce dernier le solo Quando l’uomo principale e une donna, où elle devait danser nue dans un bain d’huile d’olive. En 2006, elle fonde avec le musicien et compositeur Maarten Van Cauwenberghe sa propre compagnie de danse, Voetvolk. Nom évocateur qui signifie « artillerie » et donne une idée de la vision de la danse de Lisbeth Gruwez : se jeter à corps perdu dans la bataille, sans artifices.

L’union de la musique et de la danse

Lisbeth Gruwez a décidé dans son nouveau spectacle, Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan, de danser sur des chansons de Bob Dylan écrites au cours des années 1960 et 1970. L’idée de ce court solo, née en 2012 lors de la tournée d’un précédent spectacle, It’s Going to Get Worse and Worse my Friend, donne un aperçu de la manière dont travaille le duo qu’elle forme avec Maarten Van Cauwenberghe.

Tout comme dans ses précédents spectacles, Lisbeth Gruwez Dances Bob Dylan associe étroitement danse et musique. Les mouvements exécutés par Lisbeth Gruwez trouvent leur origine dans la musique de Maarten Van Cauwenberghe. La danseuse et le musicien oscillent ainsi, selon l’expression de Lisbeth Gruwez, entre « raison et intuition » puisqu’il importe de trouver la meilleure association possible du geste et de la musique. Or, Bob Dylan semble être la conciliation parfaite de la raison et de l’intuition que tente d’exprimer sur scène Lisbeth Gruwez.

Seule sur une scène entièrement vide, vêtue d’un simple pantalon noir et d’un chemisier blanc, elle crée pour chaque chanson de Bob Dylan une chorégraphie particulière, inspirée par une phrase ou un rythme. Six chansons donnent naissance à six pièces dansées. Mais Lisbeth Gruwez ne veut pas danser sur des chansons de Bob Dylan ; elle veut danser Bob Dylan. Telle est son intention première : ne pas contenter se suivre le rythme des chansons, mais les interpréter véritablement en tentant de leur donner corps. Car il importe avant tout que rechercher les gestes et les mouvements seuls à même de restituer la complexité poétique des chansons de Bob Dylan.

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