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L’Image décentrée. Un journal

Journal d’un photographe, où les images du langage jouent avec le langage de l’image. Une envie de transposer à l’écrit des réflexions, observations et digressions, pour les transmettre, les partager avec le lecteur. Un besoin d’entremêler le voir et l’écrire, la photographie et la littérature.

— Éditeur : Yellow Now, Crisnée
— Collection : Côté photo
— Année : 2003
— Format : 12 x 17 cm
— Illustrations : quelques, en couleurs
— Pages : 230
— Langue : français
— ISBN : 2-87340-172-9
— Prix : 13 €

Présentation

L’Image décentrée est la continuation du Journal de travail paru en 1999, mais sous une forme quelque peu différente : les dates sont devenues des titres, d’ailleurs savoureux, l’ordre chronologique a fait place à des regroupements thématiques, les notes prises sur le vif ménagent davantage d’espace à des considérations plus vastes ou des réflexions plus pointues. Soucieux du plaisir de dire autant que des expériences visuelles et subjectives et de leur impact, Arnaud Claass poursuit l’exploration exigeante (marche résolue, flânerie, petit trot ou foulée affolée) de sa propre création et de celle de ses contemporains. Photographe et spectateur, critique ou amateur, penseur et pédagogue, en faisant dialoguer ses différents rôles, c’est à chacune des facettes possibles du lecteur que s’adresse Arnaud Claass ; son attention au monde, à l’art et au monde de l’art, la richesse de ses observations, de ses questionnements et de son style font du second volume de notes du photographe (comme du premier) un interlocuteur précieux et unique, dans ce bruit silencieux des images qui nous entourent et qui partagent nos vies.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Yellow Now)

L’auteur
Arnaud Claass est né à Paris en 1949. Son œuvre de photographe est présente dans de nombreuses collections publiques, dont le musée national d’Art moderne, la Maison européenne de la Photographie, le Museum of Fine Arts de Houston, le National Museum of Modern Art de Tokyo. Il enseigne à l’École nationale supérieure de la Photographie (Arles), à l’International Center of Photography (New York), au Hoger Instituut voor Schone Kunst (Anvers) et à l’École des arts appliqués de Vevey (Suisse). Il a publié en 1999 un premier Journal de travail chez Maxence Fabiani.