LIVRES

L’Île et Elle

Carnet de notes ou catalogue, il fait voir les lieux et les gens de l’Île de Noirmoutier qui ont inspiré Agnès Varda. Plus que dans l’île, on circule dans l’esprit vagabond de l’artiste...entre mélancolie et bonne humeur. À un entrelacs de textes, photographies, maquettes d’installation et images collectionnées s’ajoutent des dessins de son complice Christophe Vallaux.

Information

Présentation
Par Agnès Varda
La photo bleue qui ouvre ce livre (carte postale contemporaine) m’a inspiré le désir de rendre bleu (bleu très ciel) la chaise qui m’a accompagnée sur la plage et a donné le titre de l’exposition L’Île et Elle.

Ici tout est bleu céruléen et l’image d’une route presque inondée par un océan triangulaire correspond bien à mon projet.
Raconter l’Île de Noirmoutier en imaginant la réalité.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Fondation Cartier — Tous droits réservés)

L’auteur
Agnès Varda, cinéaste inclassable, bouleverse dès son premier film tous les codes établis du cinéma traditionnel. Née en 1928 d’un père grec et d’une mère française, elle passe son enfance à Bruxelles. Elle quitte, en 1940, la Belgique bombardée pour rejoindre Sète puis, plus tard, «monte» à Paris où elle étudie à la Sorbonne et à l’École du Louvre. Elle obtient un CAP de photographie et rejoint en 1949 le Festival d’Avignon de Jean Vilar, puis le Théâtre National Populaire, en tant que photographe. En 1954, elle écrit et réalise son premier film, La Pointe Courte, annonçant par ses audaces formelles la révolution de la Nouvelle Vague. Elle alterne, au long de sa carrière, courts et longs métrages, fictions et documentaires. Ses films les plus connus sont Cléo de 5 à 7 (1961), Sans toit ni loi (1985), Jacquot de Nantes (1990), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000). Depuis quelques années, avec la présentation de Patatutopia sur trois écrans à la Biennale de Venise en 2003, et une exposition à Paris en 2005 à la Galerie Martine Aboucaya, elle décline sa pratique de cinéaste dans des installations vidéo. Elle passe ainsi du domaine du cinéma à celui des arts plastiques.