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Les quatre continents. Middle of Nowhere.

26 Jan - 29 Fév 2008

Laurent Mulot présente une synthèse de son travail autour de la création des musées fantômes dans le monde dans les quatre continents (France, Chine, Australie, Amérique du sud).

Laurent Mulot
Les quatre continents – Middle of nowhere

«Si il est une aventure artistique qui puisse aujourd’hui bouleverser notre regard sur l’art dit «contemporain» par les officines culturelles, c’est bien celle de Laurent mulot et de sa quête de ’’middle of nowhere’’ . (…)»

Depuis 2007, Fabien Rigobert est apparu dans ses photographies où toute improvisation et spontanéité sont toujours bannies. Predicament (littéralement situation délicate, instable, difficile) met en présence un chef de tribu, Indien d’Amérique, mais plus encore la représentation qu’en a véhiculée le cinéma américain (grimage et costume d’apparat) et l’artiste vêtu de noir.

Il existe au moins, de source de connaissance autorisée Internet, deux centres du monde de nos jours, ce qu’ignorait parfaitement L.M quand il entreprit ses voyages. Celui d’Ottawa place du même nom « qui est un univers de boutiques diversifiées dans tous les domaines » illustrant au mieux les conceptions démocratiques de nos contemporains ; et celui du valentinois avec la Pangée, du village de la Baume Cornillane. Dans les parages duquel un voyageur inconnu raconte qu’ayant emprunté la D 538, au plus fort de Jules Verne, découvre le centre du monde, 240 millions d’années après que les continents se soient séparés à cet endroit. Ils formaient alors l’unique terre immergée nommée la Pangée.

Et c’est tout près de là, que Laurent Mulot découvre par un hasard très fortuit, le village fantôme de Rochefourchat qu’il choisit comme milieu de son continent européen. A son arrivée, il stoppe brutalement devant le panneau de signalisation B 31, stationné au milieu d’un champ et ne débouchant sur rien que la montagne environnante, sans panorama, ni routes, ni chemins. Il a la certitude que d’emblée il a touché l’oeuvre de Rochefourchat. Le B31 signale la fin de toutes limitations. Et en effet au-delà règne le mystère, ici sont dépassés toutes les limites inhérentes à l’art traditionnel et contemporain. Au delà se conquiert la vraie nature de l’art qui est de transcender la vie, sans l’imiter. »
(Extraits Gilles Verneret)

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