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Les Moments sabbatiques

10 Jan - 28 Fév 2009
Vernissage le 10 Jan 2009

A travers ses peintures, dessins et installations, David Bade décrit notre monde contemporain : un monde chaotique où les relations de pouvoirs dominent nos échanges. Excroissances et proliférations sont les maîtres-mots d’un travail développant une critique acerbe et revigorante de la société.

Communiqué de presse
David Bade
Les Moments sabbatiques

David Bade, à travers ses peintures, ses dessins et ses installations, décrit notre monde contemporain : un monde chaotique où les relations de pouvoirs, de prédations dominent nos échanges. Fortement impliqué dans le monde non-occidental – il a ouvert une école d’art dans les quartiers populaires de Curaçao dans les Antilles néerlandaises – David Bade révèle les ambiguïtés d’une société occidentale dominante qui utilise les pouvoirs de l’argent, du sexe et du pouvoir pour corrompre tout échanges notamment face aux Mondes du sud. Issu du groupe d’Erik van Lieshout, David Bade développe à travers tout ses travaux une critique acerbe et revigorante.

Dans ses oeuvres, on retrouve cette « horreur du vide ». Prolifération que l’on retrouvera dans le mode même de présentation du travail (accrochages multiples où les proximités aléatoires créent des rapprochements inattendus) et dans les différents médiums utilisés par l’artiste.

Ainsi les sculptures et installations semblent être des excroissances dans lesquelles s’intègrent des rebuts transformés de nos sociétés. De même dans les peintures ou dessins, s’instaurent un dialogue étrange où les images s’enchaînent sans vraiment se suivre, créant un effet de montage qui procède du zapping.

Ces journaux visuels prennent leurs sources dans nos cultures de masse où s’entremêlent les références sociales, politiques mais également celles de la sphère intime qui sont violemment exposées sur le même niveau.

Ce refus des manières policées et du « political correct » se double d’une représentation plane, en raccourci, presque caricaturale. Véritable « explosion » sur la toile, comme un surgissement, un cri, un vomissement : l’Art comme décharge.

On pense à Groz qui dénonçait cette société allemenade, de l’entre deux-guerres en déliquescence. En ces temps amers, cette vision pourrait bien être salvatrice pour notre époque. « Si tu ne fais rien, tu ne fais rien de mal. Si tu ne dis rien,  idem » dit-il dans un rire dévastateur.

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