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Les Jolis mauvais jours

07 Mar - 21 Juil 2007
Vernissage le 06 Mar 2007

Le Cube organise la première exposition personnelle en France de la jeune artiste suisse Corine Stübi, qui présente un ensemble d’installations vidéo récentes.

Communiqué de presse

Corine Stübi

Les Jolis mauvais jours

Corine Stübi est une vidéaste qui s’intéresse particulièrement à la violence contenue dans les codes et signes médiatiques contemporains. Elle questionne en particulier la nécessité actuelle d’avoir à renvoyer une «image». Et tout particulièrement pour les adolescents qui possèdent en effet une forme singulière de compréhension des signes, une grande capacité à les décoder, en même temps qu’une naïveté et une perméabilité presque totale à leur égard. Les personnages des vidéos de Corine Stübi tentent de s’approprier des codes, de les habiter. Ils essaient également de s’y identifier dans une quête qui les conduit progressivement au bord de l’hystérie. L’artiste puise son inspiration dans la culture médiatique et télévisuelle, les vidéo-clips, tout autant que dans le cinéma réalité. Son travail se situe aux frontières du vidéo-clip MTV et de l’art contemporain, entretenant à dessein l’ambiguïté. L’espace ainsi construit devient un espace générique, à l’intérieur duquel les personnages ne sont plus que des automates dépourvus d’identité, menaçant le spectateur de leur révolte contenue.

Les univers proposés dans le travail de Corine Stübi sont des environnements «intermédiaires». Entre réalité et mise en scène minutieuse, entre la vie quotidienne et ses produits «virtuels», ils produisent une imagerie de «surface». Différents codes y sont remixés, customisés, jusqu’à ce que chaque élément, de l’espace aux personnages, devienne pur porteur de signes. Le travail de Corine Stübi évolue au coeur de thèmes contemporains comme l’uniformisation au travers du marquage symbolique, la surenchère de signes, la violence, l’identification, l’intégration aux systèmes, l’hystérie quotidienne, l’appropriation des codes. La boucle vidéo lui fournit un outil privilégié afin de mettre en scène essentiellement des femmes et des adolescents.

Elle puise ses références aussi bien dans les oeuvres cinématographiques d’Harmony Korine, David Lynch, Larry Clark, Gus Van Sant ou Gaspar Noé qu’auprès de figures de l’art contemporain comme Sylvie Fleury, Olaf Breuning, Matthew Barney, Paul McCarthy, Dominique Gonzales-Foerster, Pierre Huyghe etc. Les journaux télévisés, MTV, les clips musicaux, la musique électronique et le Métal sont une source d’imageries qui alimente son travail.

> Voir la bande annonce:
www.lesiteducube.com/site/breves/267/7_videoinvitco4.mov

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