ART | EXPO

Les esthétiques d’un monde désenchanté

18 Juil - 02 Nov 2014
Vernissage le 17 Juil 2014

Comment les artistes traduisent-ils un monde désenchanté. Les cinquante artistes invités s’expriment ici à travers différents thèmes, genres ou médiums. Leurs œuvres s’en trouvent ainsi modifiées selon des esthétiques qui bouleversent les habitudes, les conventions et parfois même, la bienséance.

Balley Delphine, Barré Virginie, Bolin Liu, Boudvin Simon, Caron Bachelot, Chéhère Laurent, Cherkit Mathieu, Coqueret Hervé, Courbot Didier, Dejode & Lacombe, Denis Marie, Descottes Nicolas, Desgrandchamps Marc, Dorfner Léo, Dubosc Sophie, Duncan John, Fiévet Laurent, Forstner Gregory, Glendinning Lucy, Hesse Romier, Hidaka Christian, Höller Carsten, Ingold Kristian, J. Stocker Vincent, Jones Sarah, Klupsh Sieglinde, Lay Géraldine, Lefever Frédéric, Lesueur Natacha, Levasseur Iris, Lévèque Claude, Moulton Shana, Nava Stéphanie, Nippoldt Astrid, Orlan, Poirier Anne et Patrick, Rönicke Pia, Salomone Yvan, Schubert Simon, Shaw Jim, Studer / Van den Berg, Talec Nathalie, The Plug, Trignac Gérard, Werle Petra, Whiteread Rachel, Wüthrich Peter…
Les esthétiques d’un monde désenchanté

«Nous considérerons ici l’esthétique, non pas dans son sens premier d’analyses et de réflexions sur l’art, mais plus communément, du coté de l’artiste plasticien, comme ce qui caractérise sa posture, ses idéaux, ses préférences en matière de style (ou plus largement celle d’une école ou d’un courant): les dispositifs qu’il met en pratique, afin de transcrire visuellement la pensée, l’émotion, ou la profondeur du sentiment.
Ces derniers sont inévitablement tirés en point de fuite, par l’idée du beau ou l’accident du laid qui en est l’absence ou l’absolu corruption, que complète celle du sublime ou du tragique.

L’art d’aujourd’hui nous parle d’un monde désenchanté. Mais comme le beau peut-être tendu vers le sublime, ou le laid glisser vers le tragique et le désespéré, que le sublime peut basculer dans le tragique, ou que le désespoir a sa part de beauté, ce regard, ce ressenti sur le monde (à l’image du verre à demi rempli qui est jugé pratiquement vide ou bien à moitié plein) peuvent, selon que l’artiste se tourne vers l’existant ou son futur, prendre la forme du catastrophisme ou considérer le monde avec optimisme.» (Jean-Paul Blanchet)

Cette exposition montre comment les artistes traduisent un monde en bascule qui se désenchante. Dans une période de transition difficile où tout ce qui était d’avant se délite, se déstructure tant au niveau du quotidien qu’à celui de la planète, les préoccupations l’emportent souvent sur l’affirmation du plaisir.

Les artistes invités l’expriment à travers différents thèmes (le corps, la passion ou la violence, etc.) ou des genres (le portrait, le paysage) ou différentes pratiques (la peinture, la sculpture, la vidéo, etc.). Leurs œuvres s’en trouvent modifiées selon des esthétiques qui bouleversent les habitudes, et selon certains, la bienséance.

Commissariat
Jean-Paul Blanchet

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