Le commissaire Ger Van Elk présente une petite quarantaine d’artistes au musée Malraux. Cette exposition complète celle qui se passe dans la ville du Havre et au Spot comptant une dizaine d’artistes tout au plus.
Parallèlement, la biennale 2008 attribuera le prix Partouche du court métrage expérimental. Ces formats vidéo rapides et souvent provocateurs font désormais partie du paysage de l’art contemporain. L’événement est, quant à lui, dirigé par Natalia Grigorieva.
La culture produit du lien social
L’implication du groupe Partouche dans le mécénat en France a amené les organisateurs de la biennale du Havre à imaginer l’organisation d’une rencontre autour de la problématique des engagements privés et publics dans l’art contemporain, et dans la culture en général.
Pour Ari Sebag, le directeur du groupe Partouche, le choix était simple : la loi fait obligation aux casinos de consacrer 0,5 % du produit brut des jeux à des activités culturelles.
Son groupe dépense donc 15 millions d’euros par an dans le secteur culturel. Le maire du Havre, Antoine Rufenacht (UMP), n’a pas simplement demandé de l’argent, mais aussi de prendre en charge la totalité de l’organisation de la biennale, ce qui, après une première réaction de surprise, a ravi Ari Sebag: «Nous ne voulons pas seulement payer, mais aussi être reconnus comme des acteurs culturels à part entière. Car la culture produit du lien social».
L’art se met en boîte, se montre pour divertir les familles. Mieux que des décorateurs d’intérieur ou d’extérieur, les artistes sont utilisés à des fins commerciales et budgétaires pour les grandes entreprises.
Tout le monde s’y retrouve…
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