DANSE | SPECTACLE

L’Empereur de la perte

27 Jan - 29 Jan 2011
Vernissage le 27 Jan 2011

Premier d’une série de trois monologues, L’Empereur de la perte, porté magnifiquement par Dirk Roofhooft, est une méditation sur la figure de l’artiste.

Jan Fabre
L’Empereur de la perte

Horaire: 20h30
Durée: 1h30

−Texte, mise en scène, scénographie: Jan Fabre
−Dramaturgie: Miet Martens
−Assistante: Coraline Lamaison
−Lumières: Harry Cole, Jan Fabre
−Costumes: Ingrid Vanhove
−Assistante au décor: Mieke Windey
−Avec: Dirk Roofhooft

Depuis vingt-cinq ans, Jan Fabre, l’Anversois, s’attache à tisser des liens entre la danse, l’opéra, le théâtre et les arts plastiques. Pour sa première venue au Théâtre national de Chaillot, Jan Fabre donne à voir et à entendre trois solos vertigineux, L’Empereur de la perte, Le Roi du plagiat et, en création, Le Serviteur de la beauté. L’occasion de découvrir une langue de la démesure, baroque et contemporaine, servie par un acteur d’exception.

L’Empereur de la perte (1994), monologue écrit par Jan Fabre, s’avère un «plaidoyer pour l’imperfection, la beauté de perdre, le désir toujours récurrent de “recommencer”, de tout “oublier” sauf le refus». On peut y voir, entre les lignes, un autoportrait sans complaisance de Jan Fabre lui-même, avec ses doutes, ses espoirs, ses solitudes.

Cet empereur, clown solitaire mais pas tout à fait seul, s’adresse directement au public avant de se métamorphoser en ange pour s’élever au dessus de la médiocrité, dépasser les contradictions. Des thèmes qui parcourent depuis quelque temps déjà l’œuvre de Jan Fabre, que ce soit dans ses ballets ou ses sculptures. Porté par Dirk Roofhooft, comédien d’exception, L’Empereur de la perte en dit beaucoup sur la figure de l’artiste, et au-delà, sur nos semblables. Jan Fabre tend un miroir et se réinvente une fois de plus.

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