DANSE | SPECTACLE

Le Roi du plagiat

02 Fév - 04 Fév 2011
Vernissage le 02 Fév 2011

Le Roi du plagiat s’inscrit dans le prolongement direct de L’Empereur de la perte. Les deux pièces forment un dytique. On y retrouve la figure de l’ange-artiste. Un ange qui veut, ici, devenir homme...

Jan Fabre
Le Roi du plagiat

Horaire: 20h30
Durée: 1h30

— Texte, mise en scène, scénographie: Jan Fabre
— Dramaturgie: Miet Martens
— Assistante: Coraline Lamaison
— Lumières: Harry Cole, Jan Fabre
— Costumes: Ingrid Vanhove
— Assistante au décor: Mieke Windey
— Avec: Dirk Roofhooft

Depuis vingt-cinq ans, Jan Fabre, l’Anversois, s’attache à tisser des liens entre la danse, l’opéra, le théâtre et les arts plastiques. Pour sa première venue au Théâtre national de Chaillot, Jan Fabre donne à voir et à entendre trois solos vertigineux, L’Empereur de la perte, Le Roi du plagiat et, en création, Le Serviteur de la beauté. L’occasion de découvrir une langue de la démesure, baroque et contemporaine, servie par un acteur d’exception.

Jan Fabre crée Le Roi du plagiat une dizaine d’années après L’Empereur de la perte. Deux pièces en forme de diptyque qui ont en commun la figure de l’ange, l’adresse aux spectateurs dans un échange permanent, une richesse du verbe. Jan Fabre fait de son «plagiaire» un séducteur qui espère que le public va le respecter, l’estimer, l’accepter. Est-il fragile ou manipulateur? C’est tout le talent de Jan Fabre que d’être constamment sur le fil d’une vérité non dite. Le Roi du plagiat est donc un ange qui veut devenir… homme. Et donc renoncer à son immortalité. Devant un tribunal de singes bavards — les humains —, il se défend, se justifie. Car il a dû avant tout apprendre à «parler avec les mots des autres», à plagier donc. Pour Jan Fabre, le roi est nu. Et le théâtre plus que jamais inspiré.

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