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Le musée éphémère 2008

28 Juin - 30 Sep 2008

Pour sa 5e édition, le Musée Ephémère de Montélimar investit le quartier Saint-Martin et propose une réunion d’artistes qui nous rappelle qu’ici ou ailleurs le mystère de l’art opère toujours.

Communiqué de presse
Jannis Kounellis, Albert Féraud, Paul Rebeyrolle, Germaine Richier, Antoni Tàpies, Roberto Matta, Pierre Edouard, Pierre Courtens
Le musée éphémère 2008

L’inauguration du nouveau quartier Saint-Martin marque une étape importante dans la politique culturelle de Montélimar. Il accorde une place singulière à la création contemporaine : tour monumentale, mise en lumière et signalétique artistiques, espace d’exposition…
Pour sa 5e édition, le Musée Ephémère investit les lieux et propose une réunion d’artistes qui nous rappelle qu’ici ou ailleurs, le mystère de l’art subsiste. Plus que le travail, la mémoire des artistes reste un témoignage fragile pour la liberté. Cette braise garante de la pensée dépasse toutes les frontières semant ces poussières à la réflexion.

Jannis Kounellis reste l’un des protagonistes les plus brillants de cette génération internationale d’artistes qui, à la fin des années soixante, ont accompli une immense révolution dans le monde de la sculpture et se sont baptisés eux-même « post-minimalistes ». Si l’art de Kounellis est un art épique et risqué, c’est peut-être parce que, comme l’a écrit Mallarmé : « toute pensée émet un coup de dés » et que, de ce fait, ses ultimes implications nous échappent. Peut-être est-ce aussi parce que nous ne connaissons pas le mystère ultime de l’existence et que notre soif de l’ineffable ne peut se pressentir que grâce au langage poétique ou plus largement artistique.

Albert Féraud réinsuffle la vie à des éléments inertes. Il rompt leur état d’abandon en les introduisant dans ses compositions, intervient dans leur prédestination, les détourne de leur vocation pour les inclure dans de nouvelles histoires. Son oeuvre s’inscrit dans la lignée de celles qui marquent de leurs traces, de leurs différences le siècle qu’elles traversent.

L’oeuvre de Paul Rebeyrolle, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l’oppression ou l’engagement politique.
Louis Pons, à travers ses boites, ses reliquaires, ses collages, ses assemblages poursuit inlassablement une ethnologie poétique qui lui est propre. C’est l’exil qui a déterminé la vie de Roberto Matta, qui lui a permis de se situer quelque part entre connu et inconnu, réalité et imaginaire. Là où commence la poésie.

L’oeuvre de Germaine Richier reste fidèle à l’approche classique de la sculpture en travaillant sur modèle vivant, quitte ensuite à déformer, percer, évider ses premiers projets. César disait d’elle : « Devant une sculpture de Germaine Richier tu sens que c’est interne, exactement comme devant une personne.»

C’est en mélangeant la colle et le colorant, associés parfois à du sable, de la poussière, de la terre que Tàpies trouve son médium, la matière par laquelle il va exprimer la profondeur, les formes, l’ombre et la lumière. Par les matériaux utilisés ainsi que les formes qu’il crée, il nous fait découvrir un nouveau monde, des nouveaux paysages.

Pierre Edouard commence « spatialement » ses peintures comme ses sculptures, par du vide. Il investit une idée sans forme générale ni masse préalables. Sans doute mobilise-t-il des outils et des matériaux, un modèle même ! Mais le modèle ne sert pas de référence à l’oeuvre, il n’est guère qu’un instrument, qu’une référence visuelle, intellectuellement distanciée.

Né à Bruxelles en 1921, le Baron Pierre Courtens étudie les beaux-arts en Belgique, tout comme son père et son grand-père, peintre à la Cour de Belgique, anobli en 1922. Il s’installe à Paris en 1947 et travaille son propre style, fait de décompositions en aplats de couleurs, souvent vives, s’imbriquant comme un puzzle.

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