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Le Mal de Montano

17 Mai - 14 Juin 2011
Vernissage le 17 Mai 2011

Ils se nourrissent d’images et de formes préexistantes saturant la société contemporaine: photographies, films, images télévisées, jeux vidéo, cultures classiques ou populaires. Mais loin du collage, de la citation ou de la copie, ces artistes réalisent des œuvres syncrétiques ne faisant pas appel à l’érudition mais à la mémoire.

Communiqué de presse
Joe Becker, Jarmo Mäkilä, David O’Kane, Eamon O’Kane, Axel Pahlavi, Sebastian Schrader, Kari Vehosalo
Le Mal de Montano

L’exposition «Le Mal de Montano» de la galerie Favardin & de Verneuil rend compte du regain d’intérêt pour la peinture figurative, et promeut des artistes peu exposés en France: Joe Becker (canadien), Jarmo Mäkilä (finlandais), David O’Kane (irlandais), Eamon O’Kane (irlandais), Axel Pahlavi (iranien), Sebastian Schrader (allemand) et Kari Vehosalo (finlandais).

Le titre «Le Mal de Montano» de l’exposition reprend celui du livre d’Enrique Vila-Matas qui décrit la maladie obsessionnelle affectant un écrivain obsédé de littérature et incapable de distinguer la vraie vie d’une réalité fictionnelle.
Dans ce journal intime convoquant la notion de Doppelgänger (sosie), le narrateur s’incarne sous la double forme d’un critique littéraire s’incrustant de manière quasi schizophrénique dans la pensée et la mémoire d’autres auteurs, et d’un écrivain qui ne voit plus le monde que par le biais de souvenirs et citations de références littéraires.

L’exposition cherche un dénominateur commun à ces peintres de toutes nationalités qui créent en s’inspirant d’une littérature qui parle de littérature.
On retrouve dans le personnage de Montano du livre et dans les peintures le même dispositif, la même présence au monde et à l’histoire. Les artistes incorporent les éléments du passé jusqu’à les confondre avec leur propre histoire.

Les artistes présentés dans l’exposition se rapprochent par leurs pratiques de ce processus psychologique proche de l’empathie. Ils se nourrissent d’images et de formes préexistantes saturant la société contemporaine: photographies, films, images télévisées, jeux vidéo, cultures classiques ou populaires. Mais loin du collage, de la citation ou de la copie, ils réalisent des Å“uvres syncrétiques ne faisant pas appel à l’érudition mais à la mémoire.

Christian Boltanski ne confiait-il pas récemment que l’artiste ne peut représenter la réalité, mais doit se contenter d’une vision dégradée, de ce résidu de réalité, éventuellement déformé, qu’est la mémoire? Ces traces de la mémoire et du passé sont aujourd’hui des éléments constitutifs de notre présent.

Vernissage
17 mai 2011

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