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Le Deuxième ordre

20 Mar - 17 Mai 2009
Vernissage le 20 Mar 2009

Julien Bourdier-Martin travaille le mystère. Il tente de raviver et d’exprimer les zones inconnues. La science-fiction est son terrain de prédilection, il a, comme il le dit lui-même "la nostalgie des temps futurs", de cette époque où l’on ne savait pas vers où les hommes allaient.

Communiqué de presse
Julien Bourdier-Martin
Le Deuxième ordre

Photomontages, SF et jeux vidéo.

Julien Bourdier-Martin nous plonge dans un univers de science-fiction, futur proche où les situations surréalistes sont appuyées par l’onirisme des images. Les frontières entre réel et imaginaire se dissipent, s’entremêlent. On y retrouve l’univers de Tarkovski ou Schuiten, les couleurs de l’Avalon d’Oshii. Les personnages sont sortis des jeux vidéo et le prochain niveau n’est plus très loin. Game’s not over.

« Dans mon travail plastique, je recherche beaucoup l’expression du mystère, avec le sentiment que c’est une voie sûre pour tendre vers une représentation objective du monde, prenant en compte le su et l’insu. J’élabore mes images avec prudence, à tatons, très attentif à la sensation ténue de bousculer les choses, de violer leur harmonie silencieuse.
C’est une recherche d’équilibre entre mystère et représentation narrative. Où est-on? Que se passe-t-il? Qui est-ce? sont des questions qui doivent se poser avec évidence mais ne trouver aucune réponse définitive. C’est ainsi que je tente de rendre hommage au monde. Mon travail se nourrit surtout de science-fiction, et j’ai la nostalgie des temps futurs comme un fort sentiment romantique. »
Julien Bourdier-Martin.

Scénographie: Etienne Andreys.
Etienne Andreys est responsable de la construction des décors de l’Opéra National du Rhin à Strasbourg depuis quinze ans. Diplômé de l’Ecole Boulle (Ecole Supérieure des Arts Appliqués) à Paris, son métier l’a amené à construire des décors pour des lieux aussi divers que des musées, des théâtres ou encore des parcs d’attraction. Etienne Andreys a conçu la mise en espace de deux expositions à Stimultania : «En toutes circonstantes» d’Alain Kaiser, son ami et «Sonomama» de Naohiro Ninomiya.

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