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Le corps en perspective

13 Mar - 17 Avr 2004

Une exposition de groupe autour du thème du corps, qu’il soit nu et suspendu, tel le corps d’un pendu, et utilisé pour parler de la mort. Qu’il soit en déséquilibre, qu’il soit restreint… Un sujet abordé par cinq artistes de la galerie.

Communiqué de presse

Rémy Jacquier
Le corps en perspective

Une fois par an nous présentons un ensemble d’œuvres autour d’un thème précis afin de permettre une vue d’ensemble de l’activité de la galerie.
Cette année l’exposition est placée sous le thème du corps. Occasion de montrer sous un nouvel angle le travail des artistes de la galerie mais également d’autres artistes tels que Leonel Moura et Barbara Noiret dont les travaux révèlent la même préoccupation. Chez tous, le corps est sollicité, utilisé, montré, partiellement ou dans son intégralité. Il est l’instrument de leur œuvre parfois même le sujet.

Corps-instrument dans l’oeuvre de Rémy Jacquier. S’il n’est pas visible, il est néanmoins essentiel dans la démarche de l’artiste puisque les déplacements de son corps dans l’espace restreint du papier(à même le sol, dans un lieu ou il peut à peine se mouvoir, en quasi aveugle) viennent composer en accord avec la pensée de grands dessins dont le titre renvoie au monde du désert.
Corps-exutoire chez AA. Bronson. Ancien membre du collectif General Idea. En se photographiant en pendu du jeu de tarot, nu et seul dans le vide, AA fait de son corps l’instrument d’un exorcisme visant à accepter le fait d’avoir survécu aux deux autres membres du groupe (morts du sida).
Chez Leonel Moura, le corps se veut l’instrument d’une métaphore politique. Son utilisation est parcellaire. Ses visages en anamorphose semblent nous indiquer combien la perception et la compréhension d’une œuvre qu’elle soit artistique (suggérée par le visage de Van Gogh) ou politique (par la présence de Staline) peut-être subjective.
Chez Barbara Noiret, le corps est intimement lié à l’architecture et à sa mémoire. «C’est toujours avec l’esprit des lieux que Barbara Noiret négocie»(Eléonore Espargilière). Tantôt fragiles apparitions tantôt instruments de mesures, les corps habitent des espaces transitoires (chambre de maisons de retraite, bibliothèque…), par le biais de l’installation, la photographie, la vidéo ou la performance et en révèle ainsi les volumes et l’histoire.
Chez Skip Arnold si le corps est instrumentalisé il est également sujet. Il en explore les limites, ainsi que ses relations avec le temps et l’espace. Photos et vidéos sont autant de témoignages de ses performances. Les 3 photos présentées sont extraites de la performance Forward. L’artiste se laisse tomber en avant en repoussant au maximum le moment ou, par réflexe, les mains viennent arrêter la chute.

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