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Laurent Tixador

03 Juil - 03 Nov 2010
Vernissage le 03 Juil 2010

Aventurier de l’art, les projets de Laurent Tixador ont un propos utopique et ses actions sont souvent extrêmes. Pour le Dourven il envisage la construction d’un Bunker à l'intérieur de la galerie associée à une projection vidéo.

Communiqué de presse
Laurent Tixador
Laurent Tixador

Aventurier de l’art, les projets de Laurent Tixador ont un propos utopique et ses actions sont souvent extrêmes. En 2005, Il entreprend plusieurs expéditions au Groenland, avant de devenir le premier artiste à atteindre le pôle Nord.

Dans Total symbiose 4.1 Laurent Tixador s’immerge en 2009 pendant deux semaines dans un monde à la fois commun et mystérieux, celui des grandes entreprises implantées à la Défense à Paris.

Dans son dernier film entre documentaire et fiction (2009) Au bout de 8 jours, on va reprendre notre place, tourné dans une caserne abandonnée, trois squatters jouent aux soldats avec de vieux équipements militaires et élaborent des structures défensives. Ils sont rejoints par une équipe de tournage qui s’installe dans la communauté et adopte leur utopie paranoïaque.

Les procédés filmiques empruntent alors les codes et les stéréotypes de la télé réalité, les protagonistes se retrouvent peu à peu dans une sorte de Koh-Lanta sans finalité, dans lequel les rôles de chacun s’inversent, se brouillent jusqu’à opérer une lente transformation des participants et à produire un réel malaise partagé par le spectateur. L’affaire après de nombreuses péripéties se poursuit dans la forêt d’Huelgoat et sombre peu à peu dans une sorte de déliquescence qui met un terme au film et à cette expédition.

Pour le Dourven Laurent Tixador souhaite créer les conditions de réception de son film tout en réalisant une oeuvre qui peut se lire de façon autonome.

L’artiste envisage la construction d’un Bunker qui prend place au sein de la galerie, en occupe la majeure partie et déborde même de celle-ci, comme si la maison avait été construite dessus ou comme si elle le prenait comme base de ses fondations.

Il est comme un monolithe dans lequel on ne peut pénétrer. Une sculpture qui, de par son occupation de l’espace, rejoint les proportions de l’architecture et se présente contre l’environnement paysager alentour. Une antithèse plausible au vue du promontoire sur lequel a été placé la maison.

Le film projeté sur un des murs du Bunker prend une nouvelle dimension et modifie le sens de la sculpture. Le Bunker et le film deviennent le réceptacle des tensions et une métaphore de l’énigme de l’art.

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