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Laurent Saksik

05 Juin - 14 Juil 2007
Vernissage le 02 Juin 2007

Laurent Saksik mobilise les nouvelles technologies pour façonner à sa manière la couleur et la lumière. Tout en revendiquant son statut de peintre, il utilise des instruments tels que, caméra de surveillance, algorithmes, projection.

Communiqué de presse
Laurent Saksik
Laurent Saksik

Laurent Saksik mobilise les nouvelles technologies pour façonner à sa manière la couleur et la lumière. Tout en revendiquant son statut de peintre, il utilise des instruments tels que, caméra de surveillance, algorithmes, projection. Ses créations tendent vers un abstrait conceptuel dans lequel il introduit la chair et le sensible.

Laurent Saksik poursuit ici une évocation de ce qu’est «le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable.» (Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1863). La performance Série B : le temporaire (2007) exhibe la couleur vivante. La teinte changeante et mouvante d’un corps qui respire est placée sous l’objectif d’une caméra et projetée sur une toile monochrome. Le couple traditionnel peintre-modèle est remplacé par un dispositif plastique où la machine révèle le vivant. La couleur de la peau et ses nuances sublimées donnent à voir la chair avec ses vibrations et ses palpitations.

Nuages jaunes, souffle d’une explosion de verre, motifs de camouflage, les «dessins» de Laurent Saksik sont directement imprimés sur de grandes plaques d’aluminium. Le medium est irisé, accrochant la lumière extérieure, retravaillant la couleur sous le regard du spectateur. Nuage jaune (2007) et Brise (2007), modélisés de manière quasi-impressionniste, présentent de multiples angles de vue qui conjuguent la profondeur de l’espace et la réverbération des particules en suspension dans l’air. Le résultat offre une réalité ciselée par une programmation digitale.
FORMATT pour Forme, Ombre, Reflet, Mouvement, Arrière-plan, Tonalité, Traces (camouflage) (2007) montre le paysage artificiel par excellence. Le camouflage, qui est à la fois copie et amalgame du réel, fait entrer dans l’enceinte de la galerie un échantillon inventé du monde extérieur.

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