ÉCHOS
04 Juil 2014

Lauréats du 15e Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main: Nathanaël Le Berre, Gérard Borde et Marc Aurel, Yann Grienenberger

PCommuniqué de presse
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Le 15e Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main a été attribué à Nathanaël Le Berre pour son œuvre L’infini, ainsi qu’à Gérard Borde et Marc Aurel, pour leur fauteuil Beyrouth. Cette année, un troisième prix a été créé récompensant une personnalité exemplaire pour son engagement et ses projets pour le secteur des métiers d’art, il a été attribué à Yann Grienenberger, directeur du Centre international d’art verrier (Ciav) à Meisenthal.

À l’occasion de la 15ème édition du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main, la Fondation Bettencourt Schueller amplifie son engagement en faveur des métiers d’art. Ayant à cœur de permettre à ses lauréats d’aller plus loin, elle ajoute désormais à la dotation du prix un accompagnement pour la mise en œuvre de leurs projets. Elle créée également une nouvelle récompense: au-delà de «Talents d’exception» qui récompense l’excellence de l’œuvre d’un professionnel des métiers d’art, et de «Dialogues» qui consacre la coopération d’un professionnel des métiers d’art et d’un créateur, la troisième récompense, «Parcours», met en lumière et encourage une personnalité exemplaire pour son engagement et ses projets pour le secteur des métiers d’art.

Le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main — Talents d’exception 2014 est attribué à Nathanaël Le Berre, dinandier, pour son œuvre L’infini (2013).
Nathanaël Le Berre, doublement diplômé des métiers d’art en vitrail et sculpture sur métal, a conçu sa pièce L’infini d’une seule feuille de métal déployée dans les trois dimensions. La composition de l’œuvre est le résultat du balayage à 360 degrés d’un profil en forme de C sur un axe vertical imaginaire. Son décor est rythmé par deux traitements de surface: l’un noir et brillant à l’extérieur, l’autre couleur or et poli à l’intérieur.

Sa démarche artistique a pour fondement le questionnement d’une technique au service des arts décoratifs. Ses sculptures sont l’expression de sa réflexion sur la forme, sur les passages de courbes, avec des tensions, des surfaces, des pleins et des vides. Il souhaite explorer une grammaire de modelés issue de l’observation du corps humain et des formes présentes dans la nature et les assemble pour composer ses œuvres.

Le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main — Dialogues 2014 est attribué à Gérard Borde, céramiste, et Marc Aurel, designer, pour leur fauteuil Beyrouth (2013).
Le céramiste et maître d’art Gérard Borde collabore depuis de longues années avec le designer Marc Aurel et lui apporte son expertise et son sens de l’innovation. En effet, dans la plupart des projets de Marc Aurel, le travail de la matière l’amène à mettre en place une étroite collaboration avec des professionnels des métiers d’art qui, par leurs savoir-faire, enrichissent le projet.
Pour le fauteuil Beyrouth constitué d’une structure métallique peinte et d’une assise en céramique composée de deux coussins, d’un accoudoir et d’un dossier, Gérard Borde a créé une pâte céramique spécifique répondant aux exigences du contexte urbain. La matière céramique, historiquement présente dans l’architecture libanaise, est traitée dans le confort d’assise, épais et sophistiqué. Il s’agit de la première pièce d’une collection de mobilier urbain comprenant aussi des vases et des sofas.

Le Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main — Parcours 2014 est attribué à Yann Grienenberger, directeur du Centre international d’art verrier (Ciav) à Meisenthal.
Yann Grienenberger a contribué à relancer le Ciav et plus largement la tradition verrière locale en réintroduisant la production des boules de Noël à partir de 1998. Cette production, historique en Lorraine, permet au Ciav de médiatiser son savoir-faire en introduisant chaque année des collaborations avec des designers ou des artistes. Yann Grienenberger met l’accent sur la transmission du savoir-faire verrier, son ouverture à la création contemporaine, ainsi qu’à la recherche et à l’expérimentation. Le Ciav, porté par le dynamisme et l’engagement de son directeur, donne un nouvel élan à la région en relançant un patrimoine et des savoirs faire locaux dans une volonté d’innovation et de contemporanéité.

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