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Laura Lamiel

Cette monographie a été publiée à l’occasion de l’exposition de Laura Lamiel au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne. Les œuvres protéiformes de l’artiste française explorent le lien entre architecture et objet. Elle s’intéresse en particulier aux qualités plastiques des volumes et des plans et à l’utilisation de matériaux lourds comme l’acier ou l’émail.

Information

  • @2013
  • 2978-2-907 571685
  • \18€
  • E128
  • Zoui
  • 4Français-Anglais
  • }165 L - 198 H

Présentation
Anne Tronche, Lorand Hegyi, Raphaël Cuir
Laura Lamiel

Laura Lamiel poursuit une recherche exigeante orientée vers le pouvoir monochromatique du blanc. A l’aide de surfaces d’acier laqué ou émaillé, l’artiste a construit un vocabulaire autorisant un dialogue original entre le plan et le volume.

Elle conçoit des installations qui explorent la tridimensionnalité. Elle réalise ce qu’elle appelle des cellules; un espace créé pour accueillir ses volumes blancs, ainsi que des objets rammassés, usagés, organisés.

Montrer, cacher, déplacer, dissimuler, sont autant de possibilités qui s’inscrivent dans l’acte de création de l’artiste. Pour ses œuvres, elle utilise également différents matériaux — dessins, photos, acier émaillés, sculptures, installations — qu’elle associe au sein d’un même espace.

Durant les heures passées à l’atelier à prévoir l’arrangement de ses Cellules, Laura Lamiel découvre que les objets du quotidien peuvent dialoguer dans une extrême intensité avec les surfaces architecturées. Il s’établit ainsi des équations optiques d’un type nouveau entre des objets les plus souvent défaits ou usés, et des modules à la pureté immaculée.

Laura Lamiel a conscience du caractère éphémère de ces mises en places successives, elle décide donc d’en fixer la dimension expérimentale au moyen de la photographie. La photographie lui permet également de procéder à une mise à distance du réel.

«Ces petits objets qui m’accompagnent et que je dispose selon des arrangements fort différents, me permettent de traiter des écarts. Des écarts entre les aciers lourds, éprouvants à travailler, épuisants à mettre en forme et les objets récoltés ici ou là, souvent fragiles, difficilement visibles dans l’exercice de la vie quotidienne.»
Laura Lamiel