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L’Art du XXIe siècle

A la fois accessible et pointu L’Art du XXIe siècle rassemble les œuvres de grands noms du monde de l’art contemporain mais aussi de nombreux artistes de la nouvelle génération. Présentés dans l’ordre alphabétique, il s’éloigne des catégorisations artistiques et géographiques habituelles pour se concentrer sur l’aspect visuel des œuvres.

Information

Présentation
Jonathan Griffin, Paul Harper, David Trigg, Eliza Williams
L’Art du XXIe siècle

L’Art du XXIe siècle présente un panorama fascinant d’une période particulièrement prolifique pour les arts visuels, du début du nouveau millénaire à aujourd’hui. A la fois accessible, pointu et séduisant, cet ouvrage rassemble des œuvres variées et de grands noms du monde de l’art contemporain (Ai Weiwei, Matthew Barney, Jeff Koons, Christian Marclay, Gerhard Richter, Cindy Sherman ou encore Jeff Wall, mais aussi de nombreuses étoiles montantes de la nouvelle génération.

Chaque artiste est représenté par une reproduction de l’une de ses œuvres majeures, accompagnée d’un texte explicatif. L’ordre de présentation alphabétique permet de découvrir une performance de Marina Abramovic à côté d’une toile de Tomma Abts, une sculpture de Subodh Gupta contrastant avec une photographie d’Andreas Gursky, ou encore une installation de Sarah Sze placée en vis-à-vis d’une projection vidéo sur deux écrans de Fiona Tan.

Chaque entrée est accompagnée de renvois à d’autres artistes, et un glossaire de termes artistiques et techniques, suivi d’un calendrier des principales manifestations internationales d’art contemporain dans le monde entier viennent compléter l’ouvrage. En s’éloignant des catégorisations artistiques et géographique habituelles, L’Art du XXIe siècle est une source d’informations visuelle essentielle qui célèbre de manière incontestable l’art contemporain.

Ouvrage traduit de l’anglais par Hélène Arnaud, Nicolas Blot et Nicolas Dupin.

«Fischer Urs
  Untitled, 2011

Un homme se tient devant la copie grandeur nature d’une sculpture de Giambologna (XVIe siècle), L’Enlèvement des Sabines, apparemment taillée dans le marbre. Ces deux éléments fondent peu à peu: tels des bougies géantes, ils sont faits de cire, avec des mèches placées stratégiquement. La cire qui fond possède sa propre beauté, qui contraste avec le sentiment de permanence incarné par la sculpture originale. L’œuvre dramatise le passage du temps. Elle a été créée pour la Biennale de Venise 2011, au sein de cette ville qui sombre lentement, et où elle avait donc une résonance particulière.

Urs Fischer, qui s’est installé aux Etats-Unis, réalise des installations et des sculptures, souvent de grande dimension, qui évoquent des genres artistiques traditionnels, comme les natures mortes ou les nus, en les imprégnant d’humour et de nouvelles significations. Il emploie fréquemment des matériaux périssables, qui introduisent des éléments de performance et de temporalité dans des formes artistiques habituellement associées à des vérités intemporelles. Ces matériaux évoluent et disparaissent, tandis que l’observateur se tient devant eux.»

Sommaire
— Les artistes
— Glossaire
— Calendrier des manifestations internationales d’art contemporain
— Crédits photographiques