ART | EXPO

L’Art comme science humaine

15 Jan - 15 Jan 2010
Vernissage le 15 Jan 2010

Jean-Max Colard propose, sur le thème des relations entre l’art et les sciences humaines, une approche et une mise en relation de l’œuvre de Christian Boltanski. Abordant le vaste territoire des sciences de l’homme, cette carte blanche interroge les aspects sociaux au cœur des relations humaines et met en perspective leur dimension artistique.

Christian Boltanski, Philippe Artières, Jean-Max Colard, François Cusset, Arlette Farge
L’Art comme Science humaine

Vendredi 15 janvier 2010. 19h – Auditorium
Carte blanche à Jean-Max Colard

Avec Philippe Artières, chercheur en histoire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris, Jean-Max Colard, critique d’art et maître de conférences en Lettres Modernes à l’université de Lille III, François Cusset, professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre et Arlette Farge, directrice de recherche au Cnrs, enseignante à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.

Jean-Max Colard propose, sur le thème des relations entre l’art et les sciences humaines, une approche et une mise en relation de l’œuvre de Christian Boltanski. Abordant le vaste territoire des sciences de l’homme, cette carte blanche interroge les aspects sociaux au cœur des relations humaines et met en perspective leur dimension artistique.

Intervenants
— Jean-Max Colard
Critique d’art et maître de conférences en Lettres Modernes à l’université de Lille III
Officiant fréquemment en tant que commissaire d’exposition, Jean-Max Colard vient de co-signer l’exposition Poétique du chantier au Musée-Château d’Annecy avec Juliette Singer, et prépare une exposition importante sur la scène française au Baibakova Art Projects de Moscou. Il s’est également illustré avec l’exposition « Offshore » à la Fondation d’Entreprise Ricard, au Capc de Bordeaux et à l’espace Attitudes de Genève. Il a co-curaté plusieurs expositions, notamment « Sol Système » avec Patrice Joly (Centre d’art Passerelle de Brest), et « Enlarge your practice » avec Claire Moulène et Mathilde Villeneuve, exposition présentée à la Friche-Belle de Marseille. Il a été pendant deux ans le commissaire associé de Christian Bernard pour les deux éditions du Printemps de Septembre à Toulouse.

— Philippe Artières – Historien, chercheur en histoire à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris
Philippe Artières travaille sur l’histoire de la culture écrite au XIXe et XXe siècle. Les principaux chantiers de cette histoire sociale de l’écriture ont porté sur la manière dont la médecine européenne a constitué les écrits ordinaires en objet de savoir dans les années 1880, et sur la formation d’une véritable police de l’écriture au lendemain de la Commune de Paris. Ses travaux ont, dans cette perspective, porté attention à des archives mineures, papiers des bas-fonds et de la marge produites par des instances de contrôle et aux modalités de production et de conservation et d’usage de cette documentation qu’elles soient savantes, politiques ou artistiques.

— François Cusset – Professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre
Ancien directeur du Bureau du Livre Français de New York, chroniqueur, écrivain, éditeur d’essais en traduction française, François Cusset enseigne l’histoire intellectuelle et les études américaines, notamment à Sciences Po Paris et à Nanterre. Ses essais sur les échanges intellectuels transatlantiques et la pensée critique à la fin du XXe siècle sont traduits dans une dizaine de langues.

— Arlette Farge – Directrice de recherche au Cnrs enseignante à l’Ecole des hautes études en sciences sociales
Arlette Farge est historienne du XVIIIe siècle et s’intéresse plus particulièrement aux comportements populaires à partir des archives de police. Elle travaille sur des faits minuscules relatés dans les documents « de peu » que sont interrogatoires de police et plaintes : à partir des mots dits ou sussurés, elle réfléchit sur l’histoire des relations homme-femme, des affects et des émotions. Elle a récemment travaillé sur le corps du pauvre au XVIIIe siècle et à sa manière d’être politiquement au monde, ainsi que sur le son des voix populaires que la monarchie ne désire pas entendre.

Entrée libre pour les possesseurs d’un billet d’entrée pour l’exposition et les détenteurs de pass. Nombre de places limité. 

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