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L’Art chinois

L’Art chinois fait dialoguer des œuvres rarement mises en regard. A travers 300 œuvres anciennes, modernes et contemporaines, de la peinture à la photographie en passant par la calligraphie ou la céramique, cet ouvrage revient sur 6 000 ans d’histoire en offrant au lecteur un aperçu de l’évolution de l’art chinois, de ses prémices jusqu’à aujourd’hui.

Information

Présentation
Katie Hill, Colin Mackenzie, Jeffrey Moser, Keith Pratt
L’Art chinois. Regard contemporain sur 6 000 ans d’histoire

À une époque où l’intérêt mondial pour l’art de l’Empire du milieu est croissant, l’ouvrage réunit plus de 300 œuvres et met en lumière plus de 6 000 ans d’art chinois.
Des œuvres anciennes, modernes et contemporaines se côtoient et forment des combinaisons inédites: de la peinture à la photographie, en passant par la céramique et la calligraphie jusqu’aux installations et performances contemporaines. Des textes concis et des descriptifs accompagnent le lecteur et lui permettent de découvrir l’étendue et la complexité de la culture chinoise. Les auteurs font jouer les correspondances formelles, esthétiques, conceptuelles dans des diptyques inattendus, offrant ainsi de nouvelles grilles de lecture des œuvres et de l’histoire dans laquelle elles s’inscrivent.

L’Art chinois fait dialoguer pour la première fois — telle une exposition à l’accrochage original et ambitieux — des œuvres rarement mises en regard: une photographie de Qiu Zhijie de 1994, Tatoo 2, avec une œuvre politique de Li Hua de 1935; l’extrême finesse d’un vase en grès émaillé de la dynastie Song du Sud de 1250-1300 avec un autoportrait en fils de soie, coton, mousse et papier de l’artiste Lin Tianmiao, l’une des plus importantes artistes féminines chinoises contemporaines; une surprenante sculpture de Budai du XII-XIIIe siècle avec une des toiles les plus célèbres de Fang Lijun, l’une des premières vedettes de la scène artistique pékinoise des années 1980-1990; ou encore un superbe paysage de Qian Xuan de la fin du XIIIe siècle avec un délicat bol de porcelaine émaillée de la dynastie Qing de 1723-1735.

«Zhang Huan, To Add One Meter to an Anonymous Mountain, 1995. Performance.

Dix corps nus forment une bosse au sommet d’une montagne, aux alentours de Pékin. Comme une sculpture vivante, la chair et la nature coexistent, fusionnées à la montagne. Cette performance collective a été dirigée par Zhang Huan (né en 1965) et a impliqué neuf autres artistes du village de Yuanmingyuan, un collectif artistique connu pour son mode de vie bohême et ses happenings d’avant-garde. Les identités des participants sont tenues secrètes, pour donner à l’œuvre une signification universelle.

Les performances collectives se sont répandues en Chine à partir du milieu des années 1980, à cause du faible nombre de lieux d’exposition mis à la disposition des artistes. Ceux-ci ont donc commencé à utiliser des endroits comme la Grande Muraille ou les villages entourant Pékin pour échapper à la censure (la nudité étant alors interdite). Ces artistes, souvent pauvres, étaient parfois pourchassés par le Bureau de sécurité publique et même arrêtés. Considérés comme des hors-la-loi ils formèrent la première ligne d’un mouvement expérimental dans lequel la nudité était considérée comme le symbole ultime de la liberté artistique.»

Sommaire
— Introduction, par Colin Mackenzie
— 300 œuvres
— Frise chronologique
— Artistes
— Glossaire et lectures
— Musées, galeries et collections
— Index