ÉCHOS
10 Jan 2011

Larry Clark: à qui profite la polémique?

PElisa Fedeli
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L’exposition Larry Clark au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, dont l’interdiction aux mineurs avait fait polémique, a remporté un vif succès. Le département d’art contemporain du Musée n’avait jamais atteint un tel seuil de fréquentation.

117 728 visiteurs en moins de trois mois: c’est la fréquentation atteinte par l’exposition «Larry Clark: Kiss the past hello» présentée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris jusqu’au 2 janvier 2011. Ce chiffre constitue à ce jour le record du département d’art contemporain du Musée.

La polémique autour de l’interdiction de cette exposition aux mineurs n’y est certainement pas pour rien. La Mairie de Paris avait en effet jugé plus prudent d’en limiter l’accès aux seuls adultes, certaines photographies de Larry Clark pouvant tomber sous le coup de la loi sur les images à caractère pornographique.
Nombreux furent les opposants à cette mesure, taxée d’«autocensure» et d’atteinte à la liberté. L’artiste s’était simplement dit «déçu» de voir son travail, centré sur les déviances de l’adolescence, privé de ses principaux destinataires.

En discutant du caractère scandaleux de l’exposition, la polémique n’a fait que renforcer la curiosité des uns et des autres. Effet imprévu ou opération de communication? La Mairie de Paris s’en sort bien. Elle s’est félicitée de son choix et d’avoir présenté pour la première fois l’œuvre de Larry Clark dans son intégralité.

Lire sur paris-art.com:
L’interview de Christophe Girard, adjoint au maire
— L’accusation de la Mairie de Paris par les Verts

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