L’archéologie grecque subit la crise financière

PJulie Aminthe

Lors du 25e congrès archéologique de Salonique, les archéologues grecs ont exprimé leurs inquiétudes quant à la préservation du patrimoine de leur pays, pillé à plusieurs reprises, notamment à Athènes et à Olympie. En cause? Le manque, voire l’absence de surveillance des sites archéologiques et des musées grecs. Quand la crise financière mène à la négligence culturelle...

En raison du climat d’austérité régnant en Grèce, et des coupes budgétaires qui en découlent, les archéologues réunis à Salonique ont sérieusement envisagé d’ensevelir à nouveau les vestiges découverts sur les sites archéologiques grecs.
Objectif: mettre à l’abri les précieuses découvertes.

Faute de moyens financiers, il n’est en effet plus possible de surveiller les sites archéologiques. Ce qui fait la joie des pilleurs et autres trafiquants d’antiquités.

Pour y faire face, 1 seule solution semble s’offrir aux archéologues grecs: abandonner provisoirement (vraiment?) les fouilles et concentrer toute leur attention sur l’étude des objets antiques déjà trouvés.
En temps de crise financière, la mode est aux concessions…

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