Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Landslide

08 Sep - 27 Oct 2007
Vernissage le 08 Sep 2007

L’artiste australienne présente Landslide, une installation reproduisant un phénomène naturel dans sa temporalité cyclique et spatiale.

Communiqué de presse Mel O’Callaghan
Landslide

Les sculptures, installations et films de cette artiste australienne sont des représentations environnementales et architecturales qui se font écho dans une idée d’abandon et de fusion aves les éléments atmosphériques et naturels qui évoquent à travers leur système, celui de l’être humain souvent absent, ou envahi par son environnement. En reproduisant ces phénomènes, l’artiste attire notre attention sur ces événements qui passent souvent inaperçus en tant que tels mais qui sont seulement remarqués et ressentis pour leurs répercussions. Ici, c’est le potentiel conceptuel et poétique de notre environnement qui est rendu visible.
Dans landslide, Mel O’Callaghan présentera une installation reproduisant un phénomène naturel dans sa temporalité cyclique et spatiale. Une turbulence atmosphérique envahit l’espace de la galerie. Bien qu’étant un élement invisible et immatériel, celle-ci rend opaque l’espace en le remplissant, créant ainsi un sentiment de perdition, résultat de l’inconnu que suscite cet élément. Même s’il s’agit d’une matière intangible, celle-ci prend une densité sculpturale et crée une nouvelle dimension dans l’espace. Mel O’Callaghan joue de la fragilité de cette matière et de la puissance de ses effets alors que c’est justement de la non matière, incolore et quasi invisible, mais aussi impalpable et illimitée dans sa forme. Cette sculpture mouvante est indéterminée aussi dans sa temporalité et croît à travers un processus d’expansion dans l’espace et des mouvements réguliers et irréguliers contenus dans le potentiel de la matière même.
La caméra de son dernier film suit d’immenses étendues de paysages de sable et d’eau où l’on aperçoit un personnage, qui semble perdu dans cet espace incommensurable. Sans narration, mais plutôt sur le mode de l’aléatoire, ses mouvements se perdent dans l’environnement illimité dans lequel il se trouve mais qu’il ne peut atteindre malgré tout. Cette nature ingrate, bien que paisible, est finalement imprégnée de la condition humaine qu’elle englobe et module continuellement.
Chez Mel O’Callaghan, un lent processus de changement, étendu dans le temps et l’espace, se manifeste comme un révélateur de la substance matérielle, montrant l’instabilité de la forme mais qui révèle également une constance cyclique dans le passage d’un état à un autre. L’élément humain est presque absent, bien que présent métaphoriquement à travers les systèmes internes à ces oeuvres cinétiques. Amené à observer ces phénomènes au sein de l’espace d’exposition, le spectateur les ressent sans pour autant en subir les conséquences résultant de l’intéraction entre une force naturelle et la volonté humaine de maîtrise de celle-ci. Par ailleurs, malgré la monumentalité de ces oeuvres, une certaine intimité se met en place entre le spectateur et l’oeuvre qui reprend le schéma de la condition humaine, instable, et en transition permantente.

L’artiste participera en septembre 2007 à l’exposition Printemps de septembre à travers une nouvelle installation sculpturale. Elle vit et travaille à Paris.

critique

Landslide.

AUTRES EVENEMENTS Non classé